On l'a vu ces derniers temps, à l'instar de l'euro face au dollar, l'ensemble des devises mondiales oscillent au gré des perspectives de croissance de leurs pays respectifs et des choix de politique économique opérés. Face à ce phénomène, Natixis Asset Management propose désormais Natixis Performance Currency (code ISIN : FR0011052430), un fonds dédié aux stratégies financières sur devises internationales. Plus précisément, il permet d'appréhender l'ensemble des monnaies, qu'il s'agisse de celles des pays développés ou de celles des pays émergents.
« Le marché des devises constitue aujourd'hui non seulement une opportunité d'investissement pour les investisseurs, mais aussi une piste pertinente de diversification », explique la société de gestion. En effet, ce marché particulier, connu pour les importants volumes qui s'y échangent chaque jour (4.000 milliards de dollars) et pour les mouvements violents qui l'animent parfois à l'heure des annonces de chiffres économiques, ne répond pas à la même logique que les marchés d'actions ou d'obligations. Le cours d'une monnaie est toujours défini par rapport à une autre monnaie. Ainsi, concernant la parité euro/dollar, un investisseur qui mise sur la hausse de la monnaie européenne, mise aussi sur la baisse du dollar. On ne peut pas non plus acheter une monnaie pour le long terme car aucune devise n'a vocation à se valoriser indéfiniment contre une autre.
Stratégies sophistiquées
C'est pourquoi, les gérantes, Brigitte Le Bris et Clotilde Malaussene, mettent en place, au moyen de produits dérivés, des stratégies sophistiquées, généralement réservées aux investisseurs institutionnels. Elles visent une performance absolue, c'est-à-dire gagner de l'argent quel que soit le contexte de marché sur un horizon d'investissement de deux ans. Leur objectif est de battre, chaque année, l'Eonia, le taux de référence des dépôts interbancaires, augmenté de 2 %, soit un peu moins de 3,5 % actuellement. En 2007 et 2008, l'objectif de rendement aurait été voisin de 6 %. La valeur liquidative d'une part s'établit actuellement autour de 995 euros. Les frais de gestion annuels sont de 1 %.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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