Selon Le Monde, le gouvernement et les partenaires sociaux qui gèrent l'assurance chômage seraient convenus d'un effort de 860 millions d'euros supplémentaires pour les chômeurs en fin de droits soit un plan global de 1,6 milliard d'euros.
Les différentes parties ont toutefois refusé de commenter cette information, indiquant que rien n'était conclu. A la mi-février, le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez avait affirmé que l'Etat et l'Unedic allaient allouer ensemble "plusieurs centaines de millions d'euros" pour les chômeurs en fin de droits dont certains n'ont plus aucune source de revenus. La date butoir de fin mars a été repoussée faute d'accord jusque là.
Si le gouvernement a déjà prévu de co-financer des contrats aidés et des formations rémunérées pour les chômeurs en fin de droits, qui ne touchent plus d'indemnités, il doit répondre à la demande des syndicats d'une allocation exceptionnelle de crise.
Au total sur les 400.000 cas, le gouvernement a réglé celui de 10% soit environ 40.000 chômeurs en fin de droits en rétablissant à la mi-février l'Allocation équivalent retraite (AER) pour les plus âgés.
Restent 360.000 personnes, souvent des salariés de moins de 25 ans et donc non éligibles au RSA, le revenu de solidarité active, ou celui de personnes dont le foyer atteint la barre des 1.700 euros de ressources car le conjoint travaille.