Mario Draghi devrait, sauf coup de théâtre, devenir le 1er novembre prochain le troisième président de la Banque centrale européenne (BCE), après le Néerlandais Wim Duisenberg et le Français Jean-Claude Trichet.
Le président français Nicolas Sarkozy a en effet officiellement indiqué, au cours de sa conférence de presse lors du 19ème sommet bilatéral franco-italien à Rome, soutenir le candidat italien.
Il y a quelques jours, des sources proches du ministre fédéral allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, faisiat état du soutien également du ministre à la candidature de Mario Draghi.
La chancelière Angela Merkel devrait donc avaliser (ou s'être déjà entendue avec le président français en ce sens) ce choix favorable à Mario Draghi, bien qu'elle n'ait pas encore officiellement pris position.
Pour Berlin, choisir Mario Draghi présente au moins l'avantage que celui-ci devra adopter une ligne très proche des positions allemandes afin de se dédouanner de provenir d'un pays avec une dette publique abyssale, selon des sources proches du gouvernement fédéral allemand.