Le ministre grec des Finances promet des privatisations

Jeudi, Stournaras avait reconnu qu'Athènes avait dévié d'une partie des objectifs acceptés par le gouvernement grec en contrepartie du plan de sauvetage international de 130 milliards d'euros.
Yannis Stournaras a réitéré la demande déjà faite par son gouvernement d'octroyer un délai supplémentaire à Athènes pour la mise en place de nouvelles coupes budgétaires. Copyright Reuters

 Le nouveau ministre grec des Finances a promis samedi de mener à bien les réformes et les privatisations demandées par les bailleurs de fonds internationaux en échange d'une aide au pays méditerranéen.

Lors de son premier discours au Parlement depuis sa prise de fonction fin juin, Yannis Stournaras a réitéré la demande déjà faite par son gouvernement d'octroyer un délai supplémentaire à Athènes pour la mise en place de nouvelles coupes budgétaires en raison de l'ampleur de la récession.

"L'allongement du délai est requis car la récession est plus importante que prévue. Ce délai supplémentaire signifie que quelqu'un va devoir nous donner plus d'argent et ce n'est pas si simple", a-t-il dit au Parlement à la veille du vote de confiance. "Les négociations ne seront pas rapides, elles vont être longues et difficiles", a-t-il prévenu.

Samedi, le leader socialiste Evangelos Venizelos, qui participe au gouvernement de coalition dirigé par Antonis Samaras, a également soutenu la nécessité d'un rallongement de l'ajustement budgétaire.

Jeudi, Stournaras a reconnu qu'Athènes avait dévié d'une partie des objectifs que le gouvernement grec a acceptés en contrepartie du plan de sauvetage international de 130 milliards d'euros.

Par ailleurs, le débat parlementaire de samedi a vu pour la première fois le chef de file du parti d'extrême droite Aube dorée s'exprimer à la Chambre, ce qui a poussé les communistes et les membres du parti d'extrême gauche Syriza à quitter le Parlement.

Commentaires 5
à écrit le 08/07/2012 à 22:37
Signaler
Ce n'est pas trop tôt : pratiquement 2 ans qu'ils les promettent sans les réaliser.

à écrit le 08/07/2012 à 16:28
Signaler
Pathétique état grec, qui pour sauver la monnaie de ses bourreaux du Nord, sacrifie ses propres intérêts...

le 08/07/2012 à 16:41
Signaler
L'intérêt des Grecs est de se débarrasser de leur Etat omnipotent et impotent.

le 08/07/2012 à 17:45
Signaler
@intérêt. Et bien vous devriez être contents parce que c'est ce qui est en train de se passer : entre les soins maladie plus remboursés, les écoles qui ferment, vous l'avez votre état qui se délite ! Je ne suis pas sûr que les Grecs qui ne peuvent pl...

le 08/07/2012 à 22:36
Signaler
Si les grecs n'ont pas la productivité allemande, ils ne peuvent pas espérer avoir des hôpitaux ou une sécu ou des écoles à l'Allemande. Quand on produit peu, on consomme peu : pas trop compliqué à comprendre, non ?

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.