Outre-mer : accord en Martinique, tensions persistantes en Guadeloupe et à la Réunion

Un accord salarial a été dégagé en Martinique, qui devrait faciliter la fin de la grève. A La Réunion, des affrontements violents ont opposé mardi soir manifestants et forces de l'ordre. En Guadeloupe, les syndicats font toujours pression sur les employeurs pour qu'ils signent les accords de la semaine dernière.

En Martinique, les négociations ont débouché ce 11 mars au matin sur un accord global prévoyant une hausse des salaires de 200 euros qui bénéficiera à 60% des salariés du privé. Le collectif ne lève pas immédiatement la grève, mais décide des "assouplissements", dont la réouverture des écoles et reprise de l'activité dans les zones industrielles.

De son côté, le ministre du Budget Eric Woerth a étendu, ce mercredi, à la Martinique les "mesures douanières exceptionnelles" qui avaient été prises le 21 février pour la Guadeloupe, en raison des difficultés économiques des entreprises locales. Ces mesures prévoient le report d'un à trois mois des échéances de paiement des droits et taxes de douane (dédouanement, contributions indirectes, octroi de mer externe et en régime intérieur) ou de "solliciter l'échelonnement des paiements sur une période de trois à douze mois", précise un communiqué du ministère.

Les entreprises martiniquaises ont également la possibilité de "solliciter une dispense de caution pour l'échelonnement des paiements" et de "procéder aux paiements par chèque non certifié, même au-delà de 1.500 euros".

A la Réunion, la seconde journée de grève et de manifestations du collectif contre la vie chère a dégénéré mardi en affrontements entre des groupes de jeunes et les forces de l'ordre, dont 15 membres ont été blessés, alors que 16 personnes ont été interpellées. Le Cospar, collectif qui mène le mouvement dans l'île de l'Océan indien, a appelé au calme tout comme le préfet qui a ordonné aux forces de l'ordre "d'empêcher tout acte de pillage" et demandé à la population d'"éviter de se mêler aux délinquants".

Enfin, en Guadeloupe, les tensions continuent alors que les syndicats font pression sur les employeurs afin que ces derniers signent les accords négociés sur les bas salaires et rejetés par les organisations patronales majoritaires, dont le Medef. Le directeur général de la chaîne de supermarchés Match a affirmé mardi avoir été "enfermé" pendant plusieurs heures dans un bureau de son entreprise à Jarry, dans la banlieue de Pointe-à-Pitre, par des représentants syndicaux.

Commentaires 4
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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la métropole a échappé au dictat de socialistes contestataires et destructeurs très bien pour le tourisme !!! même aux affaires ils sont pas bons alors continuez la destruction!!!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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décidément, ce pays part en lambeaux et cela commence par les DOM TOM. HARAKIRI semble être le mot d'ordre car plus ça va mal, plus les français revendiquent et moins il bossent... continuez ainsi, et profitez car l'heure de payer l'addition approche...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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le responsable de la pagaille c'est pas nous c'est tes copains de de l'ump

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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L'état a laissé la Guadeloupe devenir un pays de non droit les politiques feraient mieux de retourner à l'ecole qd ils font des remontrances à TOTAL

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