France : nouvelle dégradation de l'activité du secteur des services

L'enquête de la société d'études Markit publiée ce mercredi montre un recul de l'activité des services en France en juillet. L'indice passe de 47,2 en juin à 45,5 en juillet et se maintient donc fermement sous la barre des 50, qui signale une contraction de l'activité. L'enquête reflète également une dégradation importante de la situation de l'emploi.

La dégradation de l'activité dans le secteur des services s'est encore accentuée en juillet, selon l'enquête Markit/Cdaf publiée ce mercredi. L'indice d'activité du secteur (PMI services) passe ainsi de 47,2 en juin à 45,5 en juillet. Il se situe ainsi à son plus bas niveau depuis mars (43,6) et reste pour le dixième mois consécutif sous le niveau de 50, en deçà duquel il rend compte d'une contraction de l'activité.

"La baisse de l'activité de services souligne l'étendue de la faiblesse sous-jacente de l'économie française. Bien que la contraction reste plus modérée qu'en début d'année, les raisons d'être optimiste sont peu nombreuses", observe Jack Kennedy, économiste chez Markit, qui ne voit pas le pays renouer avec la croissance avant 2010.

L'indice PMI manufacturier, publié lundi, pourrait tempérer ce pronostic, puisqu'il a atteint en juillet un plus haut sur treize mois, de 48,1, non loin du seuil de 50.

L'enquête de ce mercredi montre également un recul, pour le dixième mois, du sous indice reflétant les nouvelles affaires. La confiance des entreprises recule également, même si elle reste nettement supérieure aux niveaux enregistrés au début 2008. Les prix facturés se replient aussi, pour le onzième mois consécutif, les entreprises faisant face à de fortes pressions concurrentielles.

Recul important de l'emploi, y compris dans l'hôtellerie restauration

Autre signe inquiétant, le sous indice de l'emploi enregistre un quatorzième mois de baisse et égale son plus bas record du mois de mai (39). Les entreprises de l'hôtellerie et de la restauration continuent de signaler une baisse soutenue du nombre des nouveaux contrats malgré la baisse récente de la TVA, qui a entraîné une réduction des prix facturés dans ce secteur, ajoute la société d'études Markit, et malgré l'impact de facteurs saisonniers comme la saison touristique.

Plus du quart des répondants à l'enquête ont signalé des suppressions de postes, qui prennent généralement la forme de non remplacements de départs volontaires, les entreprises réajustant ainsi leur capacité aux niveaux d'activité. "Afin d'obtenir de nouveaux contrats, les entreprises continuent d'accorder d'importantes remises de prix et les suppressions d'emplois ne montrent aucun signe de ralentissement", résume Jack Kennedy.
 

Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pas de soucis la crise est terminee. La bourse en top forme et les bonus de retour, NOUS SOMMES SAUVES. Bonnes vacances.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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200 000 auto entrepreneurs qui ne facturent rien CELA DONNE LE RESULTAT c'est à dire UNE NETTE DEGRADATION de la situation. CONCLUSION, l'auto entrepreneur CA NE MARCHE PAS, C'EST INUTILE

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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La restauration française va se planter au vu des prix et de la qualite des menus qu'elle sert ! c'est garanti et ce n'est que le debut de la bérézina !! car servir des plats pre-préparés et le servir juste rechauffés ne peut que nuire à la frequenta...

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