Réforme des retraites : de l'Elysée à la Banque de France, une priorité

Après la lourde défaite de la droite à ces élections régionales, l'Elysée estime qu'il n'y a plus qu'une priorité, la réforme des retraites. Le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer considère lui aussi qu'il s'agissait là d'une priorité à laquelle il fallait s'atteler sans tarder.

Après la lourde défaite de la droite à ces élections régionales, l'Elysée fait passer le message : il n'y a plus qu'une priorité, la réforme des retraites.  Le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer a lui aussi estimé ce lundi en marge d'un colloque à l'Ecole de commerce de Copenhague (CBS) sur l'euro et la crise financière qu'il s'agissait là d'une priorité à laquelle il fallait s'atteler sans tarder.

"L'une des réformes que nous devrons absolument faire est la réforme des retraites qui va permettre d'établir un équilibre durable du système de retraite et donc rassurer la population sur la capacité dans le futur à ne pas réduire le niveau des retraites ou augmenter les impôts les finançant" a -t-il expliqué. A ses yeux, "asseoir la confiance de l'opinion publique contribuera à une croissance plus élevée et un bien-être supérieur par le biais de moins d'épargne et plus de consommation". La restauration de la confiance est  "un élément essentiel", qui passe par l'équilibre des finances publiques et "qui rassurera les ménages sur leur avenir".

Juste avant le premier tour, Nicolas Sarkozy avait créé la surprise en déclarant dans une interview au Figaro Magazine qu'il entendait faire une pause dans les réformes d'ici à la fon de son quinquennant en 2012 afin de faire le point sur tous les projets lancés depuis son arrivée au pouvoir afin d'améliorer ou de modifier si besoin ces textes. Mais il avait souligné qu'avant cette pause, il fallait mettre sur les rails deux réformes prioritaires à ses yeux : celle de la retraite et celle de la dépendance.

D'où l'importance du choix de celui qui aura le portefeuille du Travail, en remplacement de Xavier Darcos, évoncé du gouvernement après sa nette défaite en Aquitaine face à la gauche. C'est sans doute le ministre du Budget, Eric Woerth, qui devrait se voir confier cette tâche. D'autant qu'il connait bien les fonctionnaires de par sa fonction actuelle et pourrait ainsi leur expliquer les efforts qu'ils vont devoir consentir.

Commentaires 17
à écrit le 06/04/2010 à 7:58
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opposer public et privé n'est pas constructif !!!! les agents du publics ont un statut et ont passé des concours....alors dire que 1 400 euros brut de retraite pour un agent de catégorie C ayant commencé à travailler à 18 ans jusqu'à 63 ans ....n'est...

à écrit le 02/04/2010 à 16:10
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facile de trouver 100 000 euros pour un jet privé aux frais du contribuable......et pas d'argent pour les retraite. Quelle rigolade......De l'argent il y en a!!!!

à écrit le 28/03/2010 à 11:17
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à socrate, ce qu'Obama à compris et réalise c'est le retour des entreprises américaines aux US ,générant en France chômage et désespérance. Je l'ai très bien situé lors de sa campagne ou lors de l'appel d'offres pour les avions ravitailleurs ,il c'es...

à écrit le 23/03/2010 à 17:44
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si nos élus politiques parvenaient à instaurer un systéme de retraite égalitaire entre tous, en supprimant les régimes spéciaux et les avantages scandaleux de certaines professions, les réformes seraient plus faciles à instaurer.

à écrit le 23/03/2010 à 17:06
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à Claude : comment dire autant de bétises en trois lignes. Je ne connais pas votre âge, mais vos propos sont irresponsables. On refuse de cotiser normalement pour sa retraite sous prétexte qu'on n'y arrivera pas et lorsqu'on y est on fait appel à la ...

à écrit le 23/03/2010 à 16:12
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Urgent: Mise en place de la prolongation d'activité. Il nous manque au minimum 5 années de travail pour être au niveau des autres pays européens. Sachant qu'une seule année supplémentaire peut rapporter tout compris 65Mds (charges sociales, impôts, ...

à écrit le 23/03/2010 à 12:37
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Les retraites c du bourrage de crane combien vont jusqu'à la retraite et ont cotisés35 à 40 ans et meurent d?un cancer ou autres avant d?y arriver aucune stat sur le sujet.

à écrit le 23/03/2010 à 12:25
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stop aux pseudo grecs qui voudraient se faire passer pour plus sages qu'ils ne sont. et stop à l'opposition public-privé chacun a ses avantages et ses inconvénients et dépend d'un contrat de travail changer les règles du jeux en cours de partie n'...

à écrit le 23/03/2010 à 9:58
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Socrate : vous pratiquez l'antithèse, en effet Socrate était un sage. Pour votre gouverne la finance fait partie de l'économie réelle. C'est un élément à prendre en compte, ne soyez pas naïf. De bonnes finances permettent d'aider les plus démunis.

à écrit le 23/03/2010 à 9:36
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La Tribune,à propos de E Woeth, nouveau ministre du travail, il remplace Darcos - votre petite phrase du dernier paragraphe : " ... il connaît bien les fonctionnaires et pourrait ainsi leur expliquer les efforts qu'ils vont devoir consentir ". Les ...

à écrit le 23/03/2010 à 9:22
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je m'adresse à daniel78 : les fonctionnaires ont déjà eu une première réforme en 2003 ! mon époux partira avec une retraite pleine fonction publique mais aura cotisé 40ans 1/2 à ce régime (né en 1950) ma fille prof n'aura plus de bonification par en...

à écrit le 23/03/2010 à 8:44
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Réformer les retraites est une évidence, le choix de Mr Woerth me semble judicieux, car il a montré jusqu'à maintenant un équilibre parfait entre fermeté et mesure. Restera a faire avaler aux fonctionnaires comme au reste de la population la potion,...

à écrit le 23/03/2010 à 8:32
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il serait totalement irresponsable que tous les partenaires ne s'attèlent pas de façon sérieuse à ce problème et sans chercher à faire des effets de manche qui ne nous intéressent pas. Veut on oui ou non sauver les retraites?

à écrit le 23/03/2010 à 8:26
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Démosthème, je propose avec un certain cynisme que comme vous le dites le gouvernement dans le cadre de l'immobilisme des avantages acquis supprime les congés payés. Dans ce monde où la finance a pris le pas sur l'économie réelle ne vous étonnez pas ...

à écrit le 23/03/2010 à 7:39
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S'il y a bien une réforme à faire c'est celle des retraites, sinon nous allons dans le mur. Quand j'entend M. Chérèque "responsable" d'un "grand" syndicat vouloir temporiser en expliquant qu'il ne faut pas mettre en avant l'aspect financier, je crois...

à écrit le 23/03/2010 à 7:05
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Equilibre durable? C'est à voir! Mais est-ce le rôle d'un gouvernement de s'occuper des retraites du privé alors que pensions et traitements des fonctionnaires d'Etat sont - merci de me détromper - le poste dépenses budgétaires le plus important?

à écrit le 23/03/2010 à 0:49
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Et la Banque de France où en est-elle de sa reorganisation et de sa rationalisation ?

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