De moins en moins de Français restent à l'hôpital après une opération

Sous l'impulsion des incitations mises en place depuis 2008 par l'assurance maladie, la chirurgie ambulatoire, qui permet au patient de rentrer chez lui le jour même de son hospitalisation, progresse sensiblement.
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Moins bien classée que ses voisins européens pour la chirurgie ambulatoire, la France tente de rattraper son retard. Et fait des progrès si l'on croit les résultats présentés mardi matin à la presse par la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnamts).

"Entre 2006 et 2009, le taux de chirurgie ambulatoire a progressé de 15 points sur les 17 gestes ciblés", s'est félicité le professeur Hubert Allemand, médecin conseil national de l'assurance maladie. Parmi ces gestes, figurent la chirurgie des varices, les extractions dentaires, les arthroscopies du genou, ou la chirugie du strabisme. Et désormais, les trois quarts d'entre eux sont réalisés en ambulatoire : 69 % dans le secteur public (contre 54 % en 2006) et 77 % dans le secteur privé (contre 62 % en 2006).

Un dispositif qui marche

Pour la Cnam, c'est le signe que le dispositif mis en place en 2008 pour inciter les établissements de santé à pratiquer l'ambulatoire a porté ses fruits. Celui-ci prévoit pour certaines interventions ciblées, la mise sous accord préalable des établissements de santé, dont le taux de chirurgie ambulatoire est inférieur à la moyenne .

Il prévoit pour toute opération complète d'un patient  - c'est-à-dire nécessitant de passer au moins une nuit dans un hôpital ou une clinique - la nécessité d'un accord du service médical de l'assurance maladie. Celle-ci dispose de 48 heures pour le rendre. S'il s'avère négatif, l'intervention sera prise en charge sur les base d'une intervention en chirugie ambulatoire.

Depuis 2008, plus d'un établissement sur deux pratiquant la chirurgie a été mis sous accord préalable. Ce qui représente un total de 532 établissements, précise la Cnam.
 

Commentaire 1
à écrit le 01/12/2010 à 23:09
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