Christian Noyer presse à nouveau les banques de ne pas restreindre le crédit

La dégradation par S&P de neuf pays de la zone euro, dont la France, est un défi supplémentaire mais la stratégie des Etats est la bonne et la BCE poursuivra son action, a déclaré lundi le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer. Il a pressé les banques de ne pas restreindre l'accès au crédit et estimé que le projet de taxe sur les transactions financières posait de nombreux problèmes.
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"La décision qui vient d'intervenir d'une des principales agences de notation à l'égard des pays de la zone euro constitue évidemment un défi supplémentaire. La stratégie des Etats membres me paraît pourtant la bonne", a déclaré le gouverneur de la Banque de France lors de ses voeux.

 

En parallèle aux Etats, qui redressent leurs finances, mènent des réformes pour renforcer la croissance et réforment la gouvernance, "la BCE et plus généralement l'Eurosystème continueront pour leur part leur action déterminée pour contrer les évolutions anormales de marché et assurer la meilleure transmission possible de la politique monétaire", a dit Christian Noyer.

 

A l'adresse des banques, dont de nombreux représentants étaient présents, il a déclaré : "j'engage toutes les maisons à ne pas céder à la tentation de la restriction" du crédit, et souligné que toutes les banques centrales du monde les aidaient dans leur action "au service du bon financement de l'économie".

 

S'adressant aux acteurs de la place financière de Paris, dont il a vanté la force sur le marché actions, la conservation de titres ou la gestion de fonds, il s'est montré réservé sur le projet de taxe sur les transactions financières. "Il faut espérer qu'une éventuelle taxe sur les transactions financières n'affectera pas cette excellence", a-t-il déclaré. "D'abord la réflexion doit être évidemment européenne", a-t-il ajouté, alors que les autorités françaises pourraient décider de la mettre en place sans attendre les autres pays européens.

 

Toujours sur la taxe, "le projet de la Commission (européenne) soulève de très nombreux problèmes qui méritent un examen approfondi", a ajouté Christian Noyer, sans préciser lesquels.

Commentaires 8
à écrit le 17/01/2012 à 15:51
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MM Sarkozy et Noyer, vous menancez de taxer les transactions finacières et en même temps vous leur demandez de ne pas restreindre le crédit...mais vous revez Messieurs, c'est comme si vous menaciez d'une main et cajolez de l'autre .....réfléchissez.....

à écrit le 17/01/2012 à 14:00
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bon j'allais rajouter mon petit grain de seil , mais les commentaires ci dessous ont tout dit ; bravo . !

à écrit le 17/01/2012 à 10:35
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Mais quel poids a t 'il ?

à écrit le 17/01/2012 à 9:04
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Bla bla bla. A quoi sert Noyer ?

à écrit le 17/01/2012 à 8:17
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Les discours de M. Noyer sont pris à l'Elysée rien de neuf et que comme ton personnage d'une institution mis en place par le pouvoir il continue les dépenses inutiles comme les voeux. Je note également que ce Monsieur en accord avec notre ministre de...

à écrit le 16/01/2012 à 20:30
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Discours technocratique ... plein de vide ....

à écrit le 16/01/2012 à 20:27
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Je préfère Trichet qui pendant des années ,des annèes a préché l'orthodoxie budgétaire.Il n'a pas été entendu.

à écrit le 16/01/2012 à 20:05
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Est il completement stupide ou nous prend il pour des idiots ? Les banques empruntent a la BCE et reinvestissent a la meme BCE en attendant des jours meilleurs et Noyer, comme si de rien etait, les engagent a ne pas ceder a la restriction. Et apres a...

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