Des PME proposent de reprendre les 5.000 emplois de Neo Sécurité

Après celle envisagée par le numéro un mondial du secteur, le suédois Securitas, une organisation patronale du gardiennage a annoncé samedi qu'elle allait soumettre le 2 mai à l'Elysée une offre de reprise des 5.000 emplois menacés en cas de faillite de Neo Sécurité.
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Une organisation patronale du gardiennage a annoncé samedi qu'elle allait soumettre le 2 mai à l'Elysée une offre de reprise des 5.000 emplois menacés en cas de faillite de Neo Sécurité. Ces PME françaises se partageraient les clients et les salariés de Neo Sécurité, en cessation de paiement, et sur le sort duquel le tribunal de commerce doit se prononcer le 3 mai. Leur offre serait concurrente de celle qu'a dit envisager le numéro un mondial du secteur, le suédois Securitas. Le Syndicat National des Entreprises de Sécurité (SNES), qui se présente comme la première organisation patronale du gardiennage, annonce dans un communiqué qu'il sera reçu en délégation à l'Élysée mercredi "pour exposer ses propositions de reprise groupée par partie de ses entreprises adhérentes des 5.000 emplois de Neo". Cette reprise se ferait "sans aucun recours à de nouvelles aides publiques", a ajouté le SNES alors que l'Elysée s'est déclaré jeudi prêt à un effort financier pour éviter la faillite à Néo Sécurité.

Le SNES regroupe 153 PME spécialisées dans la surveillance, qui emploient au total 40.000 salariés et réalisent un chiffre d'affaires annuel de 800 millions d'euros, a déclaré Olivier Duran, conseiller du président du SNES. Elles ne représentent pas les grands du secteur comme Securitas, le numéro deux G4S coté en Bourse à Londres ou le numéro trois l'espagnol Prosegur. Même quand une grande entreprise est en difficulté, la demande, "les marchés et les emplois demeurent", a poursuivi Olivier Duran. Parallèlement à cette démarche auprès de l'Elysée, "nous essayerons de convaincre les partenaires sociaux de l'intérêt de cette solution". Le SNES souligne que sa proposition est "une offre alternative française parfaitement crédible" dans un marché dont les groupes étrangers ont déjà pris "plus de 25%".

Commentaires 5
à écrit le 29/04/2012 à 13:10
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Il est intéressant de constater que l'Etat (De droite comme de gauche) priviligie les grands groupes par des moratoires , des suspensions ou des effacements de charges ou des aides de toutes sortes et "casse" les TPE- Où est l'égalité républicaine ?...

à écrit le 29/04/2012 à 11:25
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Il vaut mieux en effet que cette boîte se fasse racheter par des PME, c'est plus sain pour tout le monde. Faut voir quand même la tête des repreneurs et éventuellement leur casier judiciaire, normal c'est pas un secteur comme les autres.

à écrit le 29/04/2012 à 10:53
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C'est de l'emploi non délocalisable, j'espère que les salariés rebondiront rapidement vers d'autres boîtes ou seront "repris"

à écrit le 28/04/2012 à 23:23
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Depuis quand c'est l'Elysée qui reçoit les dossiers des repreneurs ??? Je croyais que c'était le travail des tribunaux de commerce ??? A chacun sont rôle...

le 29/04/2012 à 11:30
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pistol pour dire ca ne dit rien............... ya 5000 emploie en jeu.......

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