Pour Bercy, la question d'une sortie de la Grèce de la zone euro "se posera sans doute"

Pour Pierre Moscovici, le ministre français de l'Économie, si la Grèce renonce à l'austérité telle qu'elle est imposée par ses créanciers (Union européenne et Fonds monétaire international) la question d'une sortie de la Grèce de la zone euro "se posera sans doute".
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Au tour de la France d'imaginer le "Grexit". "La question", d'une éventuelle sortie du pays de la zone euro "se posera sans doute", a affirmé Pierre Moscovici, le ministre de l'Economie et des Finances, dimanche, lors du Grand jury RTL/Le Monde/LCI. Le nouvel occupant de Bercy estime, que "si les Grecs eux-mêmes ne respectent pas leur engagement" après l'élection législative du 17 juin, l'éventualité d'une telle isue est envisagaeble.

Vendredi, le chef de file du parti grec d'extr-me gauche Syriza, Alexis Tsipras, a affirmé qu' en cas de victoire de son camp aux législatives, il souhaitait l'annulation du mémorandum imposant à la Grèce des mesures de rigueur en contrepartie du soutien de l'Union européenne et du Fonds monétaire international. "Nous souhaitons vraiment que la Grèce reste dans la zone euro", a toutefois insisté Pierre Moscovici. Même si le "choix" appartient aux Grecs, a-t-il ajouté, il serait selon lui "hautement préférable que sorte des élections grecques un gouvernement qui soit pro-européen et pro-euro".

Interrogé sur l'évaluation d'un scénario d'abandon de l'euro par Athènes par son ministère, il a admis qu'il "y a peut-être ici ou là des réflexions, c'est possible" tout en instant: "il ne doit pas y avoir de scénario qui soit travaillé de cette sorte là". Le ministre a assuré qu'il n'essayait pas "d'anticiper" cette situation mais plutôt de "l'éviter". Travailler sur un plan de sortie ordonnée de la Grèce ne serait, selon lui, "pas raisonnable du tout". La Grèce, a-t-il fait valoir, doit rester dans l'union monétaire parce qu'il s'agit d'une "zone intégrée, parce que nous ne voulons pas qu'il y ait d'effet domino et parce que nous avons déjà engagé énormément d'argent, 150 milliards d'euros".

Par ailleurs, concernant la situation espagnole, Pierre Moscovici a rappelé la nécessité de respecter la "souvenaineté" du pays. 

Commentaires 19
à écrit le 05/06/2012 à 18:03
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ah, toute suite les mots qui fâchent...moscovici va se fâcher déjà avec mélenchon qui soutient le refus des grecs de rembourser leurs dettes en se serrant la ceinture, ce que les irlandais ont en revanche accepté et sont en train de remonter la pente...

à écrit le 04/06/2012 à 18:16
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Et la France aura perdu combien dans l'affaire ? l'europe est le joujou de certains mais bonjour les dégats !

à écrit le 04/06/2012 à 14:07
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Oui "la pluie" la Grèce est finit et Moscovici un beau parleur, les banquiers et les politiques ont ruinés ce pays, c est proprement scandaleux, tout ça est mis en oeuvre par le système bancaire qui pense qu'il sont plus à même de gouverner le monde,...

le 04/06/2012 à 18:03
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Moscovici n'est pas un beau parleur,mais un vilain menteur comme ses acolytes du ps pluriel.

le 05/06/2012 à 4:26
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Alors oui, l?abandon de la création monétaire aux banques privées est source de bien des maux, et ne semble en aucun cas légitime. Après, il serait temps de comprendre que des clowns comme vous qui confondent tout et qui trouvent dans le sujet un for...

à écrit le 04/06/2012 à 13:33
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Moscovici est un fasciste il parle comme marine le pen maintenant, en disant que la gréce finira par sortir de l'euro, lui et ses copains se réveillent un peu tard,ces gens sont dangeureux pour la france.Le pen pére est un voyant ceux qu'il avait p...

le 04/06/2012 à 14:02
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Je n aime pas les Le Pen ! Car si parfois ils posent les bonnes questions, comme les autres ils n ont pas de bonne solutions !

le 04/06/2012 à 17:49
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umps ,non seulement il ne pose pas les bonnes questions,mais en plus il non aucune réponse,le FN eux ont des réponses,éssayons et aprés on vérra,en attendant ump comme ps pluriel vert,écolos,communiste (trés dangeureux pour la france) on rendu beauc...

à écrit le 04/06/2012 à 12:46
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Comme elle se posera sans l'ombre d'un doute pour tout pays incapable d'avoir un secteur productif industriel de qualité.

à écrit le 04/06/2012 à 10:50
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Ou on fait une Europe fédérale ou on laisse tomber toutes ces âneries qui ne servent que les marchands et non les peuples ! En résumé, si la Grèce est sortie de l'Europe les thèses de M. Le Pen seront validées et rendues attractives

le 04/06/2012 à 14:03
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Il n y a pas d alternative ! L europe federale personne n en veut ! Tout les mondes et jaloux de ces petites prerogatives !

à écrit le 04/06/2012 à 9:46
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Des mesures trop tardives elles devaient etre reglees en debut d annee.. bien avant les elections

le 04/06/2012 à 10:10
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Quelles mesures? Je ne suis pas sur qu'il a encore quoique ce soit que la France puisse faire de toute facon. L'europe a passe un contrat, les grecs l'ont signe mais maintenant ils (d'autre grecs?) ne veulent pas respecter le contrat. Que faire?

le 04/06/2012 à 10:15
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maintenant l opposition tire a HUE et a DIA.. c est pourtant le moment d etre a l unisson de se serrer les coudes et sans critiquer !!!

à écrit le 04/06/2012 à 9:19
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Il ne fallait pas la faire entrer dans la zone Euro. A l'époque personne n'a dit un mot. Pourtant tous les politiciens sont archi présents dans les instances européennes. Quand voit le mode scrutin adopté pour les élections européennes on comprend mi...

le 04/06/2012 à 9:41
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C'est aussi le cas des 11 nouveaux députés censés représenter les expatriés. A quoi servent-ils ? TOUS les expatriés où qu'il soient sont soumis aux lois du pays où d'accueil. Quelle belle gabegie ! C'est bien la une fort couteuse exception françai...

le 04/06/2012 à 9:57
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sans oubier les 12 sénateurs "représentant" les français de l'étranger. Silence radio de toute la polticaille

le 04/06/2012 à 10:43
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Une sortie de la Grèce coûterait plus cher qu'un maintien avec des aides à plusieurs dizaines de milliards d'euros. L'Espagne et Chypre demandent des plans de soutiens.... merci à tous ceux qui depuis 1992 nous ont conduit dans ce gouffre !!

le 04/06/2012 à 17:03
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Je rappelle à tous ceux qui critiquent les gouvernants qu'ils ne sont là que par notre volonté. Ils sont élus sur des programmes prometteurs, irréalisables et souvent réélus.

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