Prévision de croissance négative confirmée au deuxième trimestre

La Banque de France table sur un recul de la croissance de 0,1% au deuxième trimestre. Le climat des affaires est en berne aussi bien dans l'industrie que dans les services.
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Le produit intérieur brut en France pourrait reculer de 0,1% selon les prévisions de croissance de la Banque de France au deuxième trimestre. Dans sa troisième estimation publiée ce lundi, elle confirme ainsi de précédentes estimations. Au premier trimestre, la croissance avait été nulle et le PIB ne devrait progresser que de 0,4% selon l'Insee et 0,3% selon le gouvernement cette année.

Le recul dans l'industrie automobile compensé par la pharmacie et l'agroalimentaire

Dans sa note de conjoncture, la Banque de France relève que "l"activité industrielle est globalement restée stable au mois de juin, le recul dans l'industrie automobile étant tout juste compensé par de meilleures performances dans l'industrie pharmaceutique et les industries agroalimentaires notamment". L'indicateur du climat des affaires dans l'industrie est en baisse d'un point en juin à 91, après 92 en mai (contre 93 annoncé précédemment). " Les carnets de commandes se sont de nouveau contractés et les stocks de produits finis se sont un peu alourdis. Le taux d'utilisation des capacités de production s'est légèrement accru tout en restant inférieur à la moyenne de longue période", note la Banque de France qui prévoit un maintien de l'activité à court terme dans l'industrie.

Services: repli de la demande globale

Du côté des services, l'indicateur du climat des affaires baisse de deux points à 90 en juin, après 92 en mai. La demande globale s'est à nouveau repliée, indique la BdF. Les prix ont encore légèrement diminué et les effectifs sont restés stables. "Les prévisions font état d'une incertitude quant au maintien de l'activité pour les prochains mois", expliquent ses économistes. 

 

Commentaires 23
à écrit le 10/07/2012 à 7:55
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on dit croissance ou recession et la tout le monde comprends

à écrit le 10/07/2012 à 1:25
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Vivement le décroissance positive !

à écrit le 09/07/2012 à 17:53
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Il est probable que François ne soit pas là 5 ans ... vu la tournure que ça prend !

à écrit le 09/07/2012 à 14:50
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peur des mots, comme notre gouvernement? cela s'appelle récession!

à écrit le 09/07/2012 à 14:34
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Récession, chômage, pauvreté, misère : l'aboutissement inéluctable du socialisme qui aveugle la France depuis plusieurs décennies.

à écrit le 09/07/2012 à 14:20
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Si le mérite est valable pour les députés et les ministres qui gagnent 20000? mensuels, pourquoi ne serait-il pas valable pour les autres? Quand la population se plaint de la faiblesse des rémunérations, on la soumet à encore plus de taxes. Où est la...

à écrit le 09/07/2012 à 14:04
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Quand je pense que, dans les mêmes conditions, Schroeder, pour sauver le pays, avait diminue drastiquement la dépense publique et avait diminué les impôts pour soutenir le pouvoir d'achat , l'investissement et la croissance! Et cela avait parfaitemen...

à écrit le 09/07/2012 à 13:08
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La croissance négative, c'est comme la beauté moche ou l'intelligence naïve : une invention oxymorique française ! On a pas de Pétrole en France mais on a la novlangue !

à écrit le 09/07/2012 à 12:46
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N'est-ce pas l'occasion pour revoir notre système économique? Nous avons des tas de gens qualifiés qu'on refuse d'employer, c'est une aberration, en particulier quand certains ont droit à l'emploi à vie et d'autres le chômage à vie, même avec des mas...

à écrit le 09/07/2012 à 12:33
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Bon.... on va vers un croissance positive des impôts ! ça n'a rien Ayraultique !

à écrit le 09/07/2012 à 12:33
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C est bizarre avec tous ces brillantes idées qu ont nos politiques qu on entre en récession ! Ou comment l économie ne fonctionne pas comme la démagogie politique!

à écrit le 09/07/2012 à 12:12
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C'est rigolo, la croissance (négative) est là et la décroissance des effectifs des entreprises (son corollaire) aussi. Quant à la croissance positive différentielle (de celle du PNB), c'est dans les effectifs des fonctionnaires qu'aujourd'hui on la t...

à écrit le 09/07/2012 à 11:48
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Il aurait suffi que le prix du pétrole ne baisse pas pour que la mesure conclut à une croissance de 0,01%,...

à écrit le 09/07/2012 à 11:39
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taxons ceux qui nous laissent toutes ces dettes, taxons ceux qui coutent le plus cher à la sécu, taxons ceux qui ne participent jamais à l'effort publique, taxons ceux qui bénéficient de 10% d'abattement pour frais proffesionels, taxons ceux qui n'on...

à écrit le 09/07/2012 à 11:38
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Je suis navré de lire dans un journal économique des formules absurdes... croissance négative... là c'est sur on ne peut pas descendre plus haut !

à écrit le 09/07/2012 à 11:37
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En d'autres termes, très très forte augmentation du chômage

à écrit le 09/07/2012 à 11:29
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"Croissance négative confirmée au deuxième trimestre " vous parlez donc le politique !!!!! si je dis à mon banskter que le solde de mon compte est en crédit négatif .... ça change tout ?????

à écrit le 09/07/2012 à 11:20
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Arrêtons un peu les euphémismes en France , dans l'ensemble on est face à une détérioration des termes du contrat social , des échanges et des conditions de circulation de la masse monétaire , on ne peut pas avoir de croissance dans ce cadre surtout ...

à écrit le 09/07/2012 à 10:50
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De toute manière la planète ne supporte plus la croissance et l'équilibre est une question de survie. Et ce n'est pas la peine de tenter de vendre n'importe quoi à des populations qui n'ont pas d'argent pour acheter de la m**de toujours trop chère à ...

à écrit le 09/07/2012 à 10:48
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Aucune importance, infrastructures dépassées, routes surchargées, travaux en ville désordonnés... la pagaille quoi. Profitons-en pour remettre de l'ordre et de l'organisation, on reparlera de croissance après !

à écrit le 09/07/2012 à 10:23
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Les signaux économiques étant tous au rouge depuis un certains temps, il était indéniable que la croissance française venait de rentrer en récession. Et ceci n'est pas prêt de s'arranger, les différents agents économiques (ménages, entreprises), prév...

à écrit le 09/07/2012 à 10:14
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"croissance négative" .Les gens savants appellent ça un oxymore ,l'association de deux mots de sens opposé . Les économistes (et les journalistes) manquent ils à ce point d'imagination ou de vocabulaire ?

à écrit le 09/07/2012 à 9:57
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Par pitié, cessez d'employer cette novlangue umpesque -_-" La "croissance négative", ça N'EXISTE PAS ! Il s'agit de décroissance, point.

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