Les besoins de financement des PME atteignent un niveau record

Selon la 19e édition du baromètre CGPME-KPMG réalisé par l’Ifop, 70% des chefs d’entreprises font état d’au moins un besoin de financement et ce, alors que 37% des dirigeants déclarent se restreindre dans leurs investissements. Seul un dirigeant de PME sur cinq entrevoit une reprise de l’activité de son secteur. Le Commissariat général à la prospective dévoile ce jeudi son évaluation du crédit impôt pour la compétitivité et l’emploi.
Fabien Piliu
Billets de banque

Si les indicateurs passent progressivement au vert, le quotidien des chefs d'entreprises reste encore compliqué. Selon la 19ème édition du baromètre CGPME-KPMG réalisé par l'IFOP, Pour la première fois depuis le lancement du baromètre en 2009, 70% des 400 dirigeants de PME interrogés font état d'au moins un besoin de financement. Un chiffre en hausse de 5 points depuis mai 2013.

Les investissements offensifs ne décollent pas

Ces difficultés sont-elles liées à un redémarrage brutal des investissements. Ce n'est pas exactement le cas puisque plus d'un tiers des dirigeants (37%) déclarent encore se restreindre dans leurs investissements et leurs demandes aux banques en raison des difficultés d'accès au crédit. Et les autres ?

Selon le baromètre, 37% des dirigeants de PME (+5 points également) éprouvent des besoins de financement pour des investissements, 70% des dépenses étant liées à du remplacement ou à l'entretien de leur exploitation. A l'inverse, les besoins de crédits pour des investissements d'équipement (32%, -6 points) et ceux pour des investissements d'innovation (14%, -7 points) reculent.

Petite consolation, 27% des dirigeants constatent une augmentation des besoins de crédits pour des acquisitions de développement (+4 points).

Une évaluation du CICE ce jeudi

La publication de ce sondage intervient alors que le Commissariat général à la Prospective dévoile ce jeudi après-midi son évaluation du crédit impôt compétitivité et emploi (CICE). Lors de la publication de la dernière notre de conjoncture de l'Insee, ses économistes évaluaient à 15.000 le nombre d'emplois créés par ce dispositif en vigueur depuis février.

 

 

 

Fabien Piliu
Commentaires 7
à écrit le 11/10/2013 à 14:34
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concernant le financement des PME notamment, je suggèrerais qu'on assouplisse les conditions relatives aux comptes courants d'associés; en particulier que les sommes mises ainsi à disposition des entreprises n'entrent pas dans l'assiette de l'ISF pen...

à écrit le 11/10/2013 à 10:53
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les banques ne jouent plus leur roles depuis longtent, s est pour cela que ce gouvernement a crees un autre organisme financiers pour aidez les entreprisses qui veulent crees des enplois en france ,,???

à écrit le 11/10/2013 à 9:53
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Ce qui est surprenant c'est que cela soit surprenant. Décidément, nos chefs d'entreprises et nos banquiers sont vraiment nuls

à écrit le 10/10/2013 à 14:11
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que de fonctionnaires inutiles et si couteux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

le 10/10/2013 à 14:34
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En effet, Bertrand : pour toi, c'est plus la peine : http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/20131010trib000789823/l-austerite-budgetaire-a-t-elle-alimente-la-crise-de-la-viande-de-cheval-outre...

à écrit le 10/10/2013 à 13:16
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La crise continue et s'aggrave, c'est une chose. Mais si quelqu'un n'a pas encore compris que les banques sont en train de TUER l'économie réelle, là, c'est plus la peine.

le 10/10/2013 à 19:11
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A Yvan D'ordinaire, c'était les banques qui subissaient les HOLD-UP, sauf que là ce sont elles qui ont pioché dans la caisse et dilapidé (en toute illégalité)nos capitaux déposés, même au-delà de nos dépôts puisqu'elles demandent à l'état de financer...

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