Entreprises : les défaillances atteignent un niveau "historiquement élevé" (Coface)

Entre novembre 2012 et octobre 2013, le nombre de défaillances recensé en France par la Coface s'élève à 62.431. Ce niveau menace près de 200.000 emplois.
La Coface a prévenu qu'en 2014, le chiffre devrait "se stabiliser" au niveau "très élevé" de 62.000 défaillances.

62.500. Il s'agit du nombre du nombre de défaillances d'entreprises en France en 2013, selon les estimations de l'établissement d'assurance-crédit Coface. Un niveau "historiquement élevé" pour une année calendaire. Pour rappel, le nombre de défaillance s'était élevé à 60.500 en 2012. 

Un troisième trimestre qui ressemblerait "de manière préoccupante" à la même période en 2009

Coface, qui juge que le troisième trimestre 2013 "ressemble de manière préoccupante" à la même période en 2009, qui avait marqué le pic de la crise pour les entreprises françaises, a prévenu qu'en 2014, le chiffre devrait "se stabiliser" au niveau "très élevé" de 62.000 défaillances.

Coface précise dans son communiqué qu'entre novembre 2012 et octobre 2013, sur douze mois cumulés, le nombre de défaillances recensé a été de 62.431, soit une hausse de 4,3%, et un chiffre qui correspond à 196.564 emplois menacés.

Les PME en première ligne

La société explique que les PME sont en première ligne face au phénomène, constatant "un retour à une situation plus traditionnelle des défaillances françaises", avec un plus grand nombre d'entreprises touchées, mais un coût financier ainsi qu'un impact en termes d'emploi orientés plutôt à la baisse.

Derrière ces tendances générales, Coface discerne toutefois des différences selon les secteurs. Ainsi, "la construction, la distribution et le textile-habillement continuent d'être porteurs de risques" et pèsent pour la moitié environ des défaillances.

Une explosion  des défaillances en "nombre et en coût"dans le textile-habillement et dans la distribution

Coface constate en particulier une explosion "en nombre et en coût" des défaillances dans le textile-habillement et la distribution, à cause de la consommation déprimée. Au contraire, la situation s'améliore un peu pour quelques secteurs industriels, dont la chimie, qui n'a pas connu de nouvelle défaillance majeure comme celle de Petroplus, ou le papier-bois.

Commentaires 4
à écrit le 22/11/2013 à 8:04
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Mais non,tout va pour le mieux nous dit le président de 20 % de Français qui lui sont encore favorable.

à écrit le 21/11/2013 à 18:03
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Ces chiffres interpellent c'est sur. Par contre je ne les vois jamais mis en rapport avec l'explosion du nombre de créations des dernières années. C'est vraiment pas nouveau que de jeunes boites ne passent pas le cap des 3 ou 5 ans, donc mécaniquemen...

à écrit le 21/11/2013 à 15:12
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On dit merci qui ?

le 21/11/2013 à 17:53
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Merci au dogmatisme du P.S et a tous ces ministres qui ne connaissent le milieu de l'entreprise qu'a travers leurs livres et rapports. Tout mou 1er n'en est qu'au début de son mandat. Attendez avant de juger il va faire beaucoup mieux :(

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