Le pétrole et l'euro au plus haut depuis six mois

Les cours du pétrole s'échangeaient à leur plus haut niveau depuis six mois vendredi sur les marchés européens et à New York,, à plus de 66 dollars. L'euro est repassé au-dessus de 1,41 dollar, touchant un nouveau plus haut depuis le 31 décembre.

Le baril de pétrole et l'euro sont au plus haut depuis six mois. La monnaie européenne est repassé au-dessus de 1,41 dollar vendredi, touchant un nouveau plus haut depuis le 31 décembre. 

Sur le marché de l'or noir, le pétrole a grimpé à 66,31 dollars à New York, un plus haut depuis le 5 novembre. Les investisseurs ont profité de la faiblesse du billet vert qui s'échangeait à son plus bas niveau de l'année, rendant moins chères les matières premières libellées en dollars. L'euro s'est élevé à un nouveau plus haut depuis le 31 décembre face au billet vert, à 1,4089 dollar, après des chiffres de l'inflation augurant de nouvelles mesures d'assouplissement quantitatif en zone euro.

Jeudi, les prix du pétrole avaient poursuivi leur hausse, touchant de nouveaux plus haut depuis novembre dernier, après la baisse plus importante qu'anticipé des stocks américains en produits pétroliers. A New York, le brut est passé au-dessus de la barre des 65 dollars.

A la clôture New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" a pris 1,63 dollar à 65,08 dollars, touchant en séance 65,35 dollars. A Londres, le Brent de la mer du nord gagnait 1,37 dollar, à 63,87 dollars le baril.

Les stocks de pétrole brut ont de nouveau baissé la semaine dernière, chutant de 5,4 millions de barils, à 363,1 millions. Un repli bien plus élevé que celui attendu par les marchés, qui tablaient sur une baisse de 700.000 barils. Les réserves d'essences ont en revanche reculé moins fortement que prévu, de 600.000 barils contre 1,5 million de barils attendu. Enfin, les stocks en produits distillés (fioul, gaz de chauffage...) ont augmenté de 300.000 barils. Les analystes avaient anticipé une progression de 1,1 million.

Par ailleurs, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu ses quotas de production inchangés, à 24,84 millions de barils par jour (mbj), ce vendredi lors de sa conférence ministérielle. Depuis septembre 2008, le cartel a décidé de retirer du marché 4,2 mbj pour enrayer la chute des prix du brut qui étaient tombés jusqu'à 32,40 dollars à l'automne, fixant son plafond de production à son plus bas niveau depuis 2003. Ce statu quo avait largement été anticipés par les opérateurs.

Commentaires 8
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Si vous etes "chinois" et avez des dollars plein les poches, qui bientot ne vaudront plus rien... autant acheter du petrole !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Cet optimisme va vite être refroidi. Rien n'a été fait pour empêcher la récurrence de la crise, bien au contraire, tous les facteurs de causes sont toujours présents et la rechute est certaine et garantie !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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A mon avis,le pétrole ne peut que remonter car il va manquer ne l'oublions pas!! peut etre a nouveau au dessus de 147 dollars le baril, les investisseurs vont s'en occuper...(ils n'aiment pas perdre d'argent et veulent se protéger de l'hyperinflation...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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et les traders sont à l'oeuvre ( certains pour le compte des pétroliers ... total va encore faire son beurre sur notre dos )

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Peut-être que les Etats-unis, compte tenu de la situation actuelle de leur pays, tenteront de ne pas laisser le pétrole monter trop haut. Sinon cela risque d'être très dur pour eux s'ils en importent beaucoup.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Et qu'en dit notre excellent TRICHET?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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en tout cas c'est bien manipulé :a 66.40$ c'est exactement le double de son minimun de 2009 a 33.20$;la prochaine cible est 72 $ soit la moitié de son record 2008

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Le caractère cyclique de l'économie laisse toujours présager ce genre d'inflexion favorable de la valeur et plus est qu'il s'agisse d'un produit de grande consommation.D'une part les ménages vont en patir à la pompe et d'autre part le frêt maritime p...

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