Etats-Unis : le PIB s'est contracté de 5,7% au premier trimestre, la confiance des ménages remonte

L'activité économique aux Etats-Unis s'est repliée au premier trimestre un peu moins fortement qu'initialement estimé. La confiance des consommateurs a touché son plus haut depuis septembre dernier et l'activité industrielle de la région de Chicago s'est fortement contractée.

Nouvelles statistiques mitigées ce vendredi aux Etats-Unis. L'activité économique s'est contractée de 5,7% en rythme annuel au premier trimestre, selon les nouveaux chiffres publiés par le département du Commerce. Initialement, le repli du Produit intérieur brut (PIB) américain avait été estimé à 6,1% sur la période. Les économistes avaient anticipé cette révision à la baisse, mais pensaient qu'elle serait plus marquée, tablant en moyenne sur -5,5%.

Après la baisse de 0,5% au troisième trimestre et la chute de 6,3% au quatrième, c'est le troisième trimestre consécutif de recul de l'activité économique américaine. Cela n'était plus arrivé depuis 1974-1975. Et les Etats-Unis devrait aligner un quatrième trimestre de baisse du PIB, avant peut-être de revenir à la croissance durant l'été. Les économistes et les autorités s'accordent en effet pour dire que le pire de la récession est désormais passé. L'association des économistes d'entreprise prévoient même une hausse du PIB américain de 0,7% au troisième trimestre.

La consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance américaine, a été revue à la baisse. Sa progression n'a été que de 1,5% en rythme annuel (contre 2,2% lors de la première publication), et sa contribution à la variation du PIB est désormais estimée à +1,08 point (contre +1,50). Dans le même temps, l'investissement des entreprises (hors variations de stocks) et des ménages a chuté de 37,3% en rythme annuel (contre 37,9% initialement estimé), un record depuis la première publication de cette statistique en 1947.

Toujours du côté des ménages, l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan a touché son plus haut niveau depuis septembre dernier, enregistrant un troisième mois consécutif de hausse. Il s'est établi à 68,7 points contre 65,1 points en avril. C'est mieux que dans la première estimation (67,9 points), et que les attentes des économistes (68,0 points). Ce chiffre confirme en tout cas la tendance mise en avant lundi par l'indicateur du Conference Board, qui a bondi de 40,8 en avril à 54,9 en mai.

Enfin, l'indice PMI de Chicago a nettement reculé en mai, passant de 40,1 à 34,9 points. Cela traduit une accélération de la dégradation de l'activité industrielle dans la région de Chicago (un indice de 50 marquant la frontière entre une croissance et un ralentissement de l'activité). Les économistes attendaient au contraire un léger gain de cet indicateur, à 42 points. Les composantes qui ont pesé sur cet indice sont en particulier les nouvelles commandes (37,3 points contre 42,1 le mois précédent) et l'emploi (25,0 points, contre 31,8 le mois précédent).

Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Le problème au Etats unis , c'est qu'ils ont atteint de non retour . Le déficit budgétaire est trop élevé donc il faut mettre en place la planche à billets pour faire revenir une inflation qui sera forte mais qui permettra de rembourser cet dette . M...

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