Beaucoup ? Pas beaucoup ? On va encore accuser les médias de catastrophisme pour faire de l'audience grâce au virus. Toujours est-il que le taux de mortalité de la grippe A (H1N1, ex-porcine ou mexicaine) s'approche doucement de 1%. Moins qu'une grippe classique, diront les médecins même si les comparaisons sont difficiles à faire.

Selon les chiffres de l'OMS, l'organisation mondiale de la santé, le virus a touché pour l'heure 177.457 personnes sur la planète et fait 1.462 morts dans 170 pays et territoires soit un taux de 0,82%. Le dernier bilan de l'OMS en date du 5 août donnait 1.154 victimes sur 162.380 malades (0,71%).
 

Une porte-parole de l'OMS a tout de même estimé que "le virus pandémique semble avoir atteint un pic et est en train de décliner" dans plusieurs pays tempérés de l'hémisphère sud comme l'Argentine, le Chili , l'Australie et la Nouvelle Zélande. En revanche, il progresse dans certains pays asiatiques comme la Thaïlande, l'Inde et le Vietnam.

Au Brésil Le nombre de décès dus au virus a doublé en une semaine et s'élève à 192, selon le ministre de la Santé, José Temporao. Cela fait du pays le troisième le plus touché au monde derrière les Etats-Unis et l'Argentine.

En France, on ne compte pour l'instant qu'un décès, et encore s'agit-il d'une jeune fille déjà gravement malade par ailleurs alors que la grippe classique tue chaque année plusieurs milliers de personnes, âgées en général.

L'OMS rappelle tout de même que ses chiffres sont bien en dessous de la réalité, les pays les plus touchés n'étant plus tenus de procéder à des analyses et statistiques systématiques des malades. Et l'on a peu de visibilité sur la situation en Afrique, officiellement peu touchée mais ce phénomène pourrait venir du manque de données fiables et de moyens de chiffrage et de prévention sur le terrain.