Les Etats-Unis ont, pour l'instant, renoncé à encadrer les rémunérations des professionnels de la finance par la loi. Néanmoins, les appels à la modération se multiplient, alors qu'il semble que les banques aient déjà repris leurs mauvaises habitudes.
Mary Shapiro, la présidente de la Security Exchange Commission (SEC), le gendarme de la Bourse américaine, a écrit aux maisons de courtage américaine pour rappeler à leur PDG "les responsabilités qui sont les leurs conformément à la loi" en termes de "surveillance des activités de leurs courtiers, négociants, et particulièrement en ce qui concerne les pratiques de ventes".
La SEC craint que le retour de rémunérations disproportionnées dans le secteur, qui ont été identifiées comme l'un des facteurs ayant entraîné la crise, ne replonge les maisons de courtage dans une spirale de prise de risque inconsidérée.
En août, le Financial Times a ainsi révélé que Merrill Lynch, reprise en janvier par Bank of America, avait lancé un nouveau programme d'embauche avec des rémunérations plus alléchantes que les autres années.
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