Japon : excédent courant supérieur aux attentes

Le Japon a enregistré une hausse de son excédent courant de plus de 10% sur un an en août. Les économistes y voient un signe fort de reprise.

L'excédent des transactions courantes du Japon a augmenté de 10,4% sur un an en août, à 1.171,2 milliards de yens (8,75 milliards d'euros), selon le ministère des Finances.

Le chiffre surprend positivement les économistes que ne s'attendaient en moyenne qu'à une augmentation de 9,5% sur un an à 1.162,6 milliards de yens.

Il s'agit de la deuxième hausse en dix-huit mois.

En août, le Japon a réalisé un excédent commercial de 303,7 milliards de yens (2,27 milliards d'euros). Un an plus tôt, l'archipel enregistrait un déficit de 141,2 milliards de yens.

Les exportations ont chuté de 37,1% mais les importations ont connu une baisse plus importante de 42,8%.

Le compte des services a vu son déficit augmenter légèrement à 122,8 milliards (916 millions d'euros), contre 115,9 milliards un an plus tôt.

Au final, le compte des biens et services a enregistré un excédent de 180,9 milliards, au lieu du déficit de 257,0 milliards d'août 2008.

Le compte des revenus a dans le même temps vu son excédent baisser de 24,5% sur un an à 1.060,6 milliards de yens.

Le compte des investissements directs affiche un déficit de 358,7 milliards de yens, ce qui signifie qu'en août, les Japonais ont plus investi à l'étranger que les étrangers n'ont investi chez eux. Un an plus tôt, ce compte exposait toutefois un déficit beaucoup plus élevé de 561,2 milliards de yens

La balance des investissements de portefeuille présente un déficit de 1.601,6 milliards, contre un excédent de 2.894,5 milliards un an plus tôt.

La balance des transactions courantes est qualifiée de meilleur indicateur de la situation d'une économie par rapport au reste du monde. En effet, elle prend en compte les échanges des biens, mais aussi ceux de services, ainsi que les revenus des investissements directs ou de portefeuille et les transferts courants, tels que les versements aux organisations internationales.

 

Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Je mettrais ce résultat sur le compte de la fin du déstockage et de la baisse du cours des matières premières importées avec des prix de vente des produits finis exportés qui eux n'ont pas baissé en proportion.

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