Augmentation de capital pour la Société Générale

Après BNP Paribas la semaine précédente, la Société Générale a annoncé ce mardi une augmentation de capital. Le montant de l'opération est de 4,8 milliards d'euros. 3,4 milliards d?euros seront consacrés au remboursement des aides perçues depuis un an pour faire face à la crise. L'autre partie de cette augmentation de capital, d'un montant de 1,4 milliard, servira à renforcer les ratios de solvabilité de la banque et financer des "acquisitions ciblées". Le groupe a d'ailleurs annoncé l'ouverture de négociations pour racheter les 20% que possède Dexia dans le Crédit du Nord, déjà détenu à 80% par la Générale. La période de souscription est fixée du jeudi 8 octobre au 20 octobre prochain et les nouvelles actions donneront droit à un dividende au titre de l'exercice 2009. Groupama, principal actionnaire du groupe, s'est déjà engagé à souscrire entièrement à cette augmentation de capital. L'opération sera neutre sur le bénéfice par action 2010.

La Banque centrale européenne maintient ses taux directeurs

Le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a opté ce jeudi pour le statu quo monétaire, laissant son taux directeur inchangé à 1%. Cette décision était très largement attendue par les marchés. Le président de l'institution, Jean-Claude Trichet, a indiqué lors de sa conférence de presse à Venise que "les taux d'intérêt actuels restent appropriés". "Les informations et analyses que nous recevons depuis notre réunion de début septembre ont confirmé nos dernières évaluations", a-t-il affirmé. Le président de la BCE a également déclaré attendre une reprise progressive de l'économie de la zone euro, même si les "incertitudes restent élevées". "La zone euro devrait bénéficier de la reprise des exportations. Les risques attachés aux perspectives économiques sont plutôt équilibrés", a-t-il analysé. Concernant l'inflation, la bête noire de la BCE, un "retour à [sa] croissance modérée est à attendre au cours des prochains mois", selon Jean-Claude Trichet. "Les analystes monétaires confirment qu'il y a une faible pression inflationniste. La stabilité des prix sera maintenue à moyen terme."

Microsoft se lance à l?assaut de l?iPhone et des Blackberry

Le numéro un mondial des logiciels a présenté une nouvelle plateforme pour les téléphones mobiles portant le nom "Windows phone" en partenariat avec des fabricants de combinés, espérant avec cette mouture mieux concurrencer l'iPhone d'Apple et le Blackberry de Research in Motion. La plateforme se compose d'un système d'exploitation désignée sous le terme de Windows Mobile, d'une boutique d'applications en ligne appelée Windows Marketplace et d'un service dénommé MyPhone, permettant de synchroniser, de sauvegarder et de partager des données du téléphone vers le web. La firme de Redmond affirme avoir reçu le soutien des fabricants comme Samsung, HTC ou encore Sony Ericsson, et des opérateurs tels que AT&T et Vodafone ou Orange. Il devrait équiper plus de trente nouveaux combinés dans plus de vingt pays d'ici la fin de l'année. Certains analystes estiment que le nouveau logiciel ne va pas assez loin pour pouvoir rivaliser avec les systèmes concurrents.

Telefonica lance au contre offre sur le brésilien GVT

Vivendi, qui souhaitait mettre la main sur l?opérateur brésilien GVT, pourrait abandonner le combat. Le groupe français fait face à une offre supérieure de l?espagnol Telefonica. Alors que le groupe français propose 2 milliards d?euros, l?espagnol met sur la table 2,6 milliards d?euros. L?entrée de Telefonica dans la bataille intervient au lendemain de l?intervention de Vivendi qui annonçait avoir complété son dossier pour conclure l?opération. Contrairement à Vivendi, Telefonica est déjà bien présente sur le marché brésilien de la téléphonie avec l?opérateur Telesp, qui possède 27,6% de part de marché. GVT, qui ne représente que 5% de part de marché, serait l?occasion pour l?espagnol d?accroître son offre régionale. GVT est en effet sur le point de devenir un acteur majeur de la téléphonie et d?Internet au Brésil. D?après les analystes, Vivendi ne devrait pas faire de proposition supérieure. La logique actuelle du groupe est de se désengager des offres trop élevées.