Les Grecs assurent pouvoir s'en sortir seuls

En visite à Moscou, le premier ministre grec a affirmé ce lundi que son pays pouvait régler ses problèmes sans aide financière. De son côté le ministre grec des Finances assure que son pays ne prendra pas avant la mi-mars de mesures additionnelles pour réduire son déficit.

Les Grecs devront-ils durcir le train de mesures qu'ils ont annoncées il ya deux semaines pour enrayer la défiance des marchés ?  Ce lundi, le le nouveau commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn l'a laissé clairement entendre.  "Nous nous attendons à ce que le gouvernement grec prenne en temps et en heure des mesures additionnelles" a-t-il déclaré en arrivant à une réunion des ministres des Finances de la zone euro qui doit se tenir ce lundi soir à Bruxelles.

Le Premier ministre grec n'est apparemment pas sur la même longueur d'onde.  En visite officielle à Moscou, George Papandreou a assuré dans un entretien à la principale agence de presse russe que son pays n'avait pas "fait appel à la communauté internationale ou à l'Union Européenne pour obtenir une aide financière" avant d'ajouter : "La Grèce veut et peut résoudre ses problèmes par elle-même".

De son côté le ministre grec des Finances a jugé inopportun l'annonce de nouvelles mesures d'économies. A ses yeux, un soutien "plus explicite" des Européens serait plus utile pour faire face aux "attaques des marchés". "Nous devons respecter le processus" a expliqué Georges Papaconstantinou, lors d'un débat organisé à Bruxelles. Le ministre des Finances a rappelé que la Commission européenne avait "donné son feu vert" voici 15 jours au plan d'économies de la Grèce, jugeant qu'il fallait attendre le bilan de la mise en place de ce programme prévu pour la mi-mars.
 

Commentaires 3
à écrit le 16/02/2010 à 5:44
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Les grecs doivent faire le ménage chez eux.L'Europe doit leur imposer le retour à des pratiques budgétaires vertueuses,faute de quoi ce serait un formidable encouragement au laxisme qui mettrait en péril l'Euro et l'Europe.

à écrit le 15/02/2010 à 18:44
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Les grecs n'auraient jamais dû entrer ds la zone euro. D'autres pays non plus ! Un vrai piège la zone euro. Un aspirateur qui a déraciné combien d'économies réelles qui devaient grandir à leur rythme !

à écrit le 15/02/2010 à 18:02
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Ca commence bien ! C'est aussi à la mi-mars que l'Eurogroupe doit procéder, selon son président Jean-Claude Juncker, à la première évaluation des efforts faits par la Grèce. Le ministre grec des Finances a aussi déclaré qu'il ne fallait demander trop...

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