Le président du directoire de Deutsche Bank a déclaré jeudi qu'il doutait de la capacité de la Grèce à rembourser sa dette, tout en expliquant que le plan de stabilisation de la zone euro serait utile pour l'Espagne et l'Italie mais que la situation portugaise restait "difficile". Josef Ackermann, qui a participé à la coordination des initiatives du secteur privé allemand en vue d'aider la Grèce, a remis en question la capacité d'Athènes à sortir de la crise budgétaire, selon des extraits d'un entretien que devait diffuser jeudi soir la chaîne de télévision ZDF.
"Pour ce qui est de savoir si la Grèce est à l'heure actuelle réellement en mesure [de fournir l'effort nécessaire], j'ai des doutes", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il s'agissait là "d'efforts incroyables".
Mais, si la Grèce venait à s'effondrer, il y aurait une contagion à d'autres pays et cela pourrait se traduire par "une sorte d'effondrement". Grâce au plan de 750 milliards d'euros, l'Italie et l'Espagne seront "suffisamment fortes pour honorer leurs dettes", ce qui limite les risques de contagion. Pour le Portugal, en revanche, la situation est plus "difficile", a-t-il ajouté.
En dépit des turbulences qui secouent la zone euro, cette dernière reste plus forte que les Etats-Unis ou l'Angleterre, a également déclaré Josef Ackermann, estimant que l'Allemagne, en particulier, bénéficierait de la chute de l'euro en raison du pois des exportations dans son économie.
Le président du directoire de Deutsche Bank doute de la solvabilité de la Grèce
Lobby
à écrit le 14/05/2010 à 21:38
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Il peut penser ce qu'il veut, on ne lui a pas demandé son avis; il essaie surement d'influencer les débats pour en tirer profit. Pourquoi ne commente t'il pas plutôt l'enquête qui semble commencer contre sa banque pour fraude concernant les produits ...
Il peut penser ce qu'il veut, on ne lui a pas demandé son avis; il essaie surement d'influencer les débats pour en tirer profit. Pourquoi ne commente t'il pas plutôt l'enquête qui semble commencer contre sa banque pour fraude concernant les produits titrisés CDO à base de subprime et la communication de fausses informations aux agences de notations pour tromper ses clients ?
Osalteccino
à écrit le 14/05/2010 à 14:35
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@ Candide. Monsieur Ackerman est en effet bien bavard. Ce pourrait être le point de vue d'un analyste. Mais pas celui du président de la première banque privée d'Allemagne. A ce poste on tient des propos modérés et on ne jette pas de l'huile sur le f...
@ Candide. Monsieur Ackerman est en effet bien bavard. Ce pourrait être le point de vue d'un analyste. Mais pas celui du président de la première banque privée d'Allemagne. A ce poste on tient des propos modérés et on ne jette pas de l'huile sur le feu. Sauf si sa banque détient des positions baissières sur les obligations des pays dont il craint "l'effondrement". Auquel cas une enquête pourrait montrer que ce personnage tente de manipuler le marché à son bénéfice. Et sauf si le premier banquier allemand (qui ne peut pas ne pas être au courant de la teneur de l'altercation entre le Président français et la Chancelière allemande et qui, n'en doutons pas, à son niveau exprime les intérêts politiques, économiques et financiers de l'Allemagne) prépare le terrain pour une rupture avec la monnaie unique. Si l'Allemagne ne trouve plus son intérêt dans l'euro, elle se tournera davantage vers l'Europe centrale et orientale. Ce que le Président Mitterand avait essayé d'éviter pourrait se réaliser car c'est une pesanteur géographique forte. Si tel est le cas il faut songer à la refondation d'une monnaie unique entre pays latins pourvus de la même légèreté en matière économique et budgétaire. Car une sortie isolée serait très perturbante pour chacun d'eux. La grande question c'est de savoir où se situerait la France. Dans la zone latine ou dans la zone germanique?
Candide
à écrit le 14/05/2010 à 7:04
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Bien bavard ce Monsieur. Et au plus mauvais moment.
Résumons.
1. Il doute que la Grèce puisse sortir de la crise budgétaire.
2. Si la Grèce s'effondre (ce à quoi il s'atrtend non ?) cela pourrait entraîner "une sorte d'effondrement ". De l'Europe ?
...
Bien bavard ce Monsieur. Et au plus mauvais moment.
Résumons.
1. Il doute que la Grèce puisse sortir de la crise budgétaire.
2. Si la Grèce s'effondre (ce à quoi il s'atrtend non ?) cela pourrait entraîner "une sorte d'effondrement ". De l'Europe ?
3. Espagne et Italie devraient pouvoir s'en sortir avec les fameux 750 milliards.
4. Mais probablement pas le Portugal.
En dépit de tout çà tout va pour le mieux pour notre banquier : la zone euro est plus forte que les Etats Unis et la Grande Bretagne.
C'est objectivement vrai . En points du PIB: déficit : zone euro: 6,9; USA: 10,7; endettement: 84 et 92. Quant au Japon: 8,2 et 197 !
Mais "une sorte d'effondrement" il a dit.
Peut être celui des sacro-saints marchés après de tels propos d'un "responsable" (?) de l'économie du plus puissant pays de la zone euro !
Attachons nos ceintures !
prince88
à écrit le 14/05/2010 à 5:52
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depuis 20ans que je commerce avec la greece et la turquie...les turcs sont beaucoup plus débrouillards que les grecs, c'est une évidence
le troll
à écrit le 14/05/2010 à 4:21
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des doutes ??? non, non , ce gars-là n'a pas de doutes. Il est sur que le Grèce ne remboursera pas et "restructurera sa dette" !!!
c'est aussi le premier qui a le courage de dire que c'est une bonne chose de voir l'? baisser ....
Gilles
à écrit le 13/05/2010 à 16:12
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La Grèce devrait avoir le courage de sortir de la zone Euro puisqu'elle y est entrée indument. Sinon tout le système risque de s'effondrer.
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