
Seize ans qu'elles étaient interdites en Union européenne. Mais les farines animales reviennent au menu des poissons d'élevage. La Commission européenne a en effet annoncé jeudi que ce mode d'alimentation à base de porc et de volaille, sera de nouveau autorisé à partir du 1er juin 2013. La mesure, évoquée depuis 2010, a été approuvée par les experts des Etats membres en juillet 2012. La Commission justifie cette décision par une pérennisation du secteur de l'aquaculture : elle écrit dans un communiqué que cette autorisation "améliorera la durabilité à long terme du secteur de l'aquaculture, car ces protéines animales transformées (PAT) pourraient être un substitut précieux aux farines de poisson, qui sont une ressource rare".
En conformité avec les "avis scientifiques les plus récents"
Elle poursuit en assurant que l'annonce "est conforme aux avis scientifiques les plus récents selon lesquels le risque de transmission d'ESB entre animaux non-ruminants est négligeable pour autant qu'il n'y a pas de recyclage entre les espèces", c'est-à-dire de cannibalisme. L'utilisation des farines animales pour les ruminants est interdite depuis 1997 en raison des risques de contamination par l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), ou "maladie de la vache folle". L'interdiction avait été étendue en 2001 aux aliments pour tous les animaux de consommation.
Volailles et porc pourraient se nourir les uns des autres
Et la Commission pourrait aller plus loin. Celle-ci "entend proposer une autre mesure pour réintroduire l'utilisation des PAT de porc et de volailles pour les volailles et les porcs". Le cannibalisme (à l'intérieur de mêmes espèces) étant interdit, les volailles ne pourront pas être nourries avec de la farine de volailles, mais en l'occurrence de porc, et inversement. Toutefois, cette autorisation ne devrait pas intervenir avant 2014, selon un porte-parole de l'exécutif communautaire. Il n'est toutefois pas question d'autoriser que des protéines animales transformées puissent servir à nourrir des ruminants (bovins, ovins et caprins), de même que les PAT de ruminants à destination des animaux d'élevage non-ruminants.
En plein scandale sur la viande de cheval écoulée dans des plats étiquetés "pur boeuf", ette annonce "tombe mal", a commenté ce matin sur France Info le ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot. "La France s'était prononcée contre cette disposition européenne", a-t-il indiqué.
POUR ALLER PLUS LOIN :
» Et si les farines animales faisaient leur retour en France ?
Le minerai c'est en gros des cailloux et c'est ce qu'on veut nous faire "bouffer". Dans certains pays du quart-monde, certaines populations se contentent déjà de "biscuit" de terre...C'était mieux avant? Malgré toutes les normes d'hygiène de sécurité alimentaires, enfin toutes ces "couillonades" qui n'ont eu d'autre but que d'éradiquer les petits producteurs, les petits commerçants, et bien oui, c'était mieux avant, parce que quand il y avait un problème, c'était circonscrit à quelques communes alentour. On ne risquait pas d'empoisonner la moitié de la planète au plan santé et surtout au niveau médiatique.
Aujourd'hui l'équarrissage se fait payer cher pour reprendre ces produits qu'il est interdit de valoriser.
Arrive ce qu'il devait arriver : le minerai de cheval en alimentation humaine.
La vache folle n'était pas due à une volonté de produire des farines pour moins cher, mais de meilleure qualité nutritionnelle car moins cuites. Le prion et surtout sa résistance thermique n'était pas connus. Aujourd'hui c'est connu, les farines sont cuites à haute température sous forte pression, les morceaux à risque (cervelle d'adulte, moelle épinière) sont éliminés, le cannibalisme controlé.
Il est temps que l'écologie reprenne ses droits et permettent de valoriser au mieux l'ensemble des animaux d'abattoir.
J ai déjà éliminé de mon panier les plats cuisinés et autre nourriture suspecte.
Depuis des années, j'ai bien compris que la France se faisait "bouffer" et je lis les étiquettes afin d'acheter des produits français, même si quelquefois c est difficile. Après le scandale de l'abattage des animaux selon la méthode hallal, étant contre la souffrance, quelle qu'elle soit, autant humaine qu'animale,dégoutée, j'ai boycotté la viande.
On a beau être au 21è siècle, en France, c est la dictature !
Pourquoi n'accède t on pas à la demande des consommateurs de nous informer sur la composition des produits ?? Qu'attend on ????
Je suis révoltée de ne pas avoir le choix.
A présent j'ai compris que tout cela était une affaire de gros sous et je n'ai plus confiance en rien.
Une française de 58 ans désespérée.
Faut pas être désespérée, et on a toujours le choix. D'abord il faut moins manger, ensuite il faut manger mieux. Pour cela, il faut éviter d'entrer dans un supermarché. Rien n'est bon dans ces temples de la consommation et surtout pas les produits comme les légumes, les fruits, la viande, la charcuterie, les fromages, le poisson d'élevage et encore mois quand ils seront nourris avec des farines animales! bref, tout le frais. Ne rien acheter de tout ça. Même le sel, il faut s'en méfier. Il reste des épiciers, des bouchers, des charcutiers, des boulangers, des fromagers professionnels et surtout honnêtes. Recherchez-les, achetez moins, parce qu'inévitablement plus chers, mais au bout du compte vous vous y retrouverez, surtout sur le long terme en ce qui concerne votre santé.
Je ne sais si cette pratique existe toujours, étant donné le ramdam que cela avait provoqué à l'époque.
Pour court-cicuiter les multi-nationales défendues par Bruxelles, faites comme moi, allez chez les producteurs locaux, visitez leurs fermes, payez en liquide... c'est meilleur et au final ça coûte moins cher.
J'ai un souvenir très précis du cout de l'alimentation en 1970.
Un camenbert : 8,5 F (1,4 ?)
Le beefsteak : 60 F/Kg (4 ?)
Le roti de porc : 40 F/Kg ( 2,5 ?)
Ces prix sont restés stables en monnaie courante alors que cette monnaie a perdu les trois quarts de sa valeur. Les prix ont donc chuté de 75%.
Ce sont justement ces prix excessivement faibles qui nécessitent de tirer parfois sur la qualité sous peine de vendre à perte.
Seule une population initiée peut comprendre que la course à la nourriture bon marché a des conséquences.
Et pourquoi donc? Tout simplement parceque notre système d'information est aux mains de sphères incultes au niveau technique, ces informations sont moulinées sans filtre par les politiques. Le champ est libre pour les lobbys de la désinformation dont les écolos bobo.
Ceux qui ont quelques expériences, quelques compétences doivent-ils se taire?
choix gout boeuf, gout poulet ect..... y a pas de danger vu avec les experts du parlement.
J'aurais pas été surpris.
De nouveau nous avons des gens qui nous gouverne, mais ne prennent pas de décision, il faut nous en prendre à nous même pour toutes choses qui règle le cours de notre vie, si nous bouffons de la merde aujourd?hui, et demain, ses, grâce à nous qui contribuerons à cet état de fait, lors de la vache folle, une grande majorité de gent ne mange plus de vache, b?uf ; aujourd'hui le poisson, que nous réserve cette nourriture factice, artificiel, nous devrions boycotter ces genres d'élevage, car il nous mantes sur tout et cela pour protéger les lobbies des filières de la pêche et de l'agriculture, si non pour quelles autres raisons la gouvernance européenne pratique t'elle ce genre d'opération, il faut arrêter ce genre de production, arrêter la pèche dans les eaux territoriales en attendant la reconstitution des ressources de la mer et avoir un élevage correct avec des alimentations à l'ancienne.
Si nous voulons continuer à vivre normalement, ou alors bientôt le soleil vert de Stanley Kubrick.
farine animale? tout simplement scandaleux!!!
alors indemnisons tous ceux qui ont tout perdus lors du scandale sur les farines animales, puisque finalement c'etait bon pour la santé!
A vomir...
IL FAUDRA EGALEMENT SACRIFIER CE POISSON (poison )
ET SOUTENIR NOS PECHEURS
Bannissons les poissons et autres produits de la mer provenant d'élevages (bar, saumon, dorade, crevettes, coquilles dites "Saint-Jacques", etc...)
Privilégions les produits dont l'étiquetage indique clairement la provenance et le type d'alimentation
Consommons plus de légumes (bio, de préférence)
Ne cédons pas à la facilité des plats cuisinés contenant une ribambelle d'ingrédients (lasagnes, spaghettis bolognaise, burgers, raviolis et autres cannellonis...)
Éduquons nos enfants et ayons les mêmes exigences vis-à-vis des cantines scolaires
Boycottons les établissements de type Mc Do, Quick, KFC, Burger Kings...
Militons pour une véritable information du consommateur (autre que celle des médias qui ne privilégient que le buzz. Par exemple : hier, c'était la viande de cheval, aujourd'hui, c'est la candidature de NKM à la mairie de Paris, demain, ce sera les victoires de nos équipes de ski aux championnats du monde ou du PSG en ligue des champions...)
On a déjà expérimenter les farines animales (sur les bovins), les résultats ont été catastrophiques ... Maintenant, on les autorise sur les poissons ... Alors, quoi ?.! Ça veut tout simplement dire que l'on n'apprend pas du passé et que nos dirigeants sont des incompétents ! Ou pire ....
C'est une honte. Nous devons sortir de cette Europe qui ne représente plus le peuple mais uniquement les intérets de certain.!!!
Demain nous mangerons des poissons telement gras qu une simple bouché vous fera envoler notre cholesterol... Alors meme que les poissons ont l objectif inverse !
Meme le poisson !, c est chaud. Plus de resto quick .deja que je mange plus à mc do depuis leur pain au porc.bref c est super ! On ma toujour dit que le poule ca mange des graines et des insectes. Les parlement juste bon à recevoir des cheques des industriels.
Vous êtes semble-t'il les nouveaux trolls que paie la Commission européenne pour qu'on dise enfin du bien d'elle ?
Que vous soyez biologiste, franchement, vu où nous avez menés, on s'en tamponne !
Je suis outrée qu'on revienne sur les décisions qui ont été prises. Les temps ont changé et les gouvernants ne font même plus semblant de nous respecter. Plus dure sera leur chute.
Non. Je ne suis pas biologiste ni député européen et certainement pas payé par celle-ci, puisque ça vous semble plus acceptable de le savoir. Mais être systématiquement contre tout ne favorise pas la transparence de nos dirigeants! Comment voulez-vous que les dirigeants vous disent la vérité si vous n'êtes pas prêt à écoutez d'autres positions que les vôtres?
les citoyens en ont marre de l'aveuglement de Bruxelles. vivement le référendum en GB et ... dans les autres pays!
Quant à savoir s'ils apprécient le porc...
1. Le produit nommé "farines animales" pré ESB ne va pas être réintroduit. Il est question aujourd'hui des "protéines animales transformées" ou PAT, aliment radicalement différent car issu de produits propres à la consommation humaine et dont on a retiré les parties animales les plus sensibles (exit cerveau et système nerveux entre autres). Aujourd'hui ces PAT sont utilisés dans la fabrication des aliments pour animaux de compagnie.
2. Comme indiqué dans l'article ci-dessus il n'est pas question de donner des PAT aux ruminants ce qui est une bonne nouvelle.
3. Il y a eu débat en France au sein du conseil national de l'alimentation en 2011 (réunissant acteurs de la filière ET association de consommateurs) dont les conclusions n'ont pas été relayées par les médias (qui ont préféré faire du buzz et de la désinformation en affirmant que les farines animales allaient être redistribuées au vaches ce qui est totalement faux puisqu'on parlait poisson et monogastrique et protéines animales transformées)
4. Les conclusions du CNA:
- la réintroduction est prématurée car l'absence de risque de contamination croisée ne peut être garanti (la contamination croisée est un risque de contamination d'un lot PAT de porc par des PAT de volaille par exemple en utilisant la même ligne de production d'où un risque de cannibalisme). Ce risque est nul dans certaines usines qui sont spécialisées dans le traitement des carcasses d'une seule espèce (ce qui n'est pas tellement le cas en France mais beaucoup plus dans les pays du nord d'où l'intérêt économique pour eux)
- en 2011 il n'y avait pas de tests de traçabilité fiables disponibles (rapport de l'anses du 25 octobre 2011: http://medecine.foxoo.com/_internautes/0000006120/photos/avis%20de%20l%20anses%20171111.pdf). Apparemment aujourd'hui on peut détecté avec exactitude les protéines de cheval (affaire de substitution de la viande de boeuf par du cheval) alors c'est peut être désormais également possible pour le cochon de la poule. Là est la question.
- le consommateur français, légitimement traumatisé par la crise de la vache folle n'en veut pas.
(pour plus d'information:http://www.agrocampus-ouest.fr/infoglueDeliverLive/digitalAssets/40483_CNA_avis_70.pdf)
En 2011, les allemands aussi étaient opposés au projet au contraire du reste des pays de l'UE (http://www.actu-environnement.com/ae/news/farines-animales-pat-europe-poisson-16463.php4)
L'avis du consommateur est central et pèse sur les décisions des producteurs et distributeurs ne l'oublions pas. Si nous n'achetons pas, ils s'adaptent.
5. Aujourd'hui le poisson d'élevage est nourri aux farines de poisson qui est une ressource épuisable, menacée et très onéreuse. Entre un poisson et un mammifère il y a un saut évolutif qui limite le risque de contamination à la quasi nullité. Surtout si les PAT sont bien produites de façon transparentes car au fond là est la question en ces temps de crise de confiance entre consommateurs, autorité et agroalimentaires dont la solution passe inévitablement par un renforcement des contrôles indépendants (sous-entendu plutôt publics).
6. L'élevage du porc en France est en crise. En partie parce que l'on demande aux producteurs français de produire plus blanc que blanc pour que le consommateur se tourne finalement vers des importations (moins cher). La question des graisses animales est édifiante en ce sens: la plupart des cahiers des charges de la grande distribution interdisent l'utilisation des graisses animales (remarque: tissus sans risque de contamination ESB). La France exporte donc ses graisses vers d'autres pays dont l'Espagne qui produit des morceaux de porcs de premier choix. Ces graisses animales dont nous ne voulons pas nous reviennent donc par ce biais.
- Sans parler de la dépendance protéique de l'Europe qui résulte en exportation de soja massive au détriment de la forêt amazonienne et pour lequel nous sommes de plus en plus en concurrence avec les pays émergents (la Chine pour ne citer qu'elle).
Bref, j'aimerais que la presse fasse un vrai travail de traitement du sujet afin qu'il y ait un vrai débat citoyen prenant en compte un ensemble de faits et de points de vue et non pas en jouant systématiquement du violon sur la corde sensible. Nous vivons dans un monde fini, il va falloir apprendre à vivre avec et prendre conscience que nous ne pouvons pas nous permettre de négliger une ressource telle que les protéines animales transformées sur la seule base d'une réaction affective. Si nous décidons de les refuser ça doit être pour des raisons rationnelles et un risque sanitaire avéré (ce dont je doute pour le poisson, à voir après étude par des personnes compétentes).
Une "étude" sur deux ans démontre l'innocuité du mais OGM NK603. Elle a été signée par un dénommé Séralini. Les rats nourris aux OGM meurent plus tard que ceux qui en ont été privés.
C'était un scandale de voir 50% de la masse des animaux d'élevage partir en fumée tout en coûtant des fortunes.
Il est bien connu que le problème de l'ESB est du d'une part à l'alimentation de ruminants (herbivores exclusifs) avec des farines que les britanniques avaient considérées comme optimisées. Ces farines étaient moins cuites, non pas essentiellement pour une question de coût mais pour dégrader le moins possible les protéines et augmenter leur valeur nutritionnelle. Pour faire des farines, il est plus difficile d'y aller doucement à température modérée que d'y aller plein pot.
La stérilité bactériologique et virale de ces farines était garantie sans problème, mais la résistances exceptionnelles des prions responsables de l'ESB n'était pas connue.
Avec les espèces carnivores (truites, saumon) et omnivores (porcs, volailles) le problèmes est infiniment moindre.
Les nouvelles technologies de farine (haute température sous pression) avec une précaution supplémentaire d'interdire le cannibalisme donne toute garantie.
Les incinérateurs qui s'engraissaient outrageusement avec ces farines doivent faire la gueule.
Un référendum VITE VITE VITE pour sortir de cette arnaque.
Il y a déja eu un référendum pour ou contre l'europe, les Français dans leur majorité avaient rejeté le projet, mais nos grands démocrates sont passé outre!.
L'Union européenne s'enfonce un peu plus chaque jour dans le déni des démocraties, du bon sens et de l'intérêt général. Et le PS et l'UMP laissent faire pour le grand bonheur des Etats-Unis d'Amérique. Vivement le grand marché transatlantique que l'Allemagne a d'ores et déjà avalisé. On pourra manger du poulet aux hormones, des oeufs à l'eau de javel et des lapins clonés. Génial, j'ai hâte !
"La France est en guerre mais elle ne le sait pas, une guerre invisible, une guerre permanente, sans mort apparemment. Mais une guerre à mort." François Mittérand (avant de mourir dans "Le dernier Mittérand")
On va en guerre On empoisonne On nous laisse la concurrence etrangere prendre nos économies sans aucune taxes pour les bloquer mais taxes pour ceux qui bossent dans le territoire .. On est où là ? Cela saoule cette prise d'otages!!
Curieusement, nous n'entendons plus parler des farines de viande animale, dont une grosse majorité de viande bovine, pourtant il y en a des centaines de milliers de tonnes de traitées chaque année!.
Où passe t-elle?, Mystère!.
des millions d'annees d'evolution pour ces ruminants, et vous en dix ans , voulez changer la nature des animaux... les poissons ne sont pas faits pour manger du poulet ...point barre ... un autre exemple ... ? la re-introduction dans le nord du portugal et galice , de loups italiens .... pourtants les paysans avaient egalement prevenus les "biologistes" et autres "cerveaux" du meme genre ... que ces loups n'etaient pas pareil que ceux de la bas.... pas les meems habitudes de chasse , comportements en meutes ect .... resultats ? : des millions d 'euro, du temps perdus , et un melange de races qui detruisent fianlements les deux .. .c'est beau d'etre biologiste comme ca.... quid des sanctions des biologistes quand ils commettent de telles erreurs???? tous les biologistes et autres cerveaux, qui ont permis a l'epoque la farine animale pour les vaches , devraient etre en prison, pour les contimanations qu'il y a eu .... et quand le scandale de la farine pour les poissons, eclatera, la emme, prison....