La restructuration se poursuit dans le secteur de l'acier. Après les rapprochements d'Usinor, d'Arbed et d'Aceralia, ce sont les japonais NKK et Kawasaki Steel qui ont annoncé vendredi leur fusion. Le mariage des deux sociétés, respectivement numéro deux et numéro trois de l'acier au Japon, se fera en deux étapes. Elles créeront dans un premier temps une holding qui chapeautera leurs activités, avant de les fusionner totalement d'ici avril 2003. Les modalités financières de cette fusion n'ont pas encore été définitivement arrêtées."A la lumière du réalignement global dans l'industrie, nous avons décidé qu'il serait mieux pour le développement de nos compagnies d'intégrer leurs activités", ont indiqué NKK et Kawasaki Stell dans une communiqué. Il faut dire que les deux groupes sont aujourd'hui confrontés sur le territoire asiatique à la concurrence de Nippon Steel et du coréen Posco, et à l'international au nouveau géant formé par Usinor, Arbed et Aceralia.NKK/Kawasaki Steel devrait être tout près de ses compétiteurs asiatiques en termes de production. Selon l'agence de presse Kyodo, la nouvelle entité aura une production annuelle de 23 millions de tonnes d'acier, proche de celle du numéro un japonais Nippon Steel (28 millions) et de celle de Posco (26,5). Avec 46 millions de tonnes de capacité de production d'acier brut, Usinor/Arbed/Aceralia restera par contre l'incontestable numéro un du secteur. Les sidérurgistes japonais, concurrencés fortement par les Sud-Coréens, souffrent actuellement d'une contraction des commandes des sociétés du bâtiment et de construction navale sur leur marché intérieur et d'une baisse des ventes aux Etats-Unis en raison d'une série de procédures anti-dumping lancées par Washington. Kawasaki Steel et Nippon Steel ont d'ailleurs annoncé récemment que leurs résultats de l'exercice 2000/2001 seraient décevants.latribune.fr, avec AFP et Reute

latribune.fr

20 Oct 2008, 6:57

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