ASF sous pression

L'action d'Autouroutes du Sud de la France connaît une fin d'année 2003 difficile. Le 18 décembre dernier, le gouvernement français indiquait qu'il n'entrait pas dans ses plans de privatiser ASF dont il détient encore 50,3% du capital. Depuis cette date, le titre de la sociétée ne parvient pas à retrouver la cote auprès des investisseurs. Lundi à la mi-séance, l'action ASF figure parmi les plus fortes baisses du CAC 40 avec un repli de 2,21% à 26,06 euros. Depuis le 18 décembre, le recul du titre est de 4%. La décision du gouvernement de ne pas privatiser ASF a mis un terme aux spéculations selon lequelles le groupe français de construction et services, Vinci, aurait pu monter au capital faisant passer sa participation de 17,7% à 33%. Par ailleurs, une autre information est venue troubler la visibilité des investisseurs sur le titre ASF. Dans quelques jours sera signé le contrat de concession de la ligne TGV qui reliera Perpignan et Figueras en Espagne. Le marché peine à évaluer les conséquences en terme d'activité pour ASF de la mise en service en 2008 de ce tronçon qui permettra de prolonger la ligne espagnole madrid-Barcelone (lire ci-contre).
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