S'il est une entreprise qui, aujourd'hui, défie les aléas conjoncturels, c'est bien Puma. L'équipementier sportif allemand a annoncé vendredi matin des résultats impressionnants. Son bénéfice net a ainsi progressé de 111,3% sur un an pour l'ensemble de l'année 2003 à 179 millions d'euros. Réparti par action, ce bénéfice progresse de 107% à 11,26 euros. Cette performance s'explique d'abord par la poursuite de la croissance soutenue des ventes et par l'amélioration des marges. Le chiffre d'affaires de Puma a ainsi progressé de 22,6% en un an à 1,69 milliard d'euros. Et encore l'effet de change a-t-il joué négativement. La croissance organique des ventes du groupe est ainsi de 48% sur 2003. C'est évidemment le retour en grâce de la marque auprès des consommateurs et l'importante présence publicitaire qui explique ce phénomène. Et comme Puma, parallèlement, mène une politique de rigueur sur les dépenses générales (en baisse en 2003 de 11,3%), la marge brute du groupe atteint un niveau record à 48,7% des ventes (en hausse de 5,1 points). Le président de Puma, Jochen Zeitz pouvait donc se réjouir de ces résultats qui démontrent "le succès de notre marque et de notre stratégie". Confiant au regard des nouvelles commandes enregistrées par le groupe (+36% à 722 millions d'euros au 31 décembre dernier), Jochen Zeitz prévoit pour l'année en cours une nouvelle hausse de 10% des ventes. En réussissant à s'imposer comme un des équipementiers sportifs de référence, tant pour les professionnels que pour les consommateurs, la marque au félin séduit évidemment les marchés. L'action a progressé de 115% sur 2003. Le titre s'est un peu calmé depuis le début de l'année. La question est désormais de savoir si, malgré tout, la valorisation du groupe allemand n'est pas devenue excessive.A Francfort, vendredi soir, le titre gagne 3,45%.

latribune.fr

19 Oct 2008, 22:57

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