Bull confirme ses objectifs

Bull confirme son résultat opérationnel 2006 et annonce un plan d'action pour redresser sa rentabilité. Des nouvelles qui rassurent les investisseurs. Le groupe informatique présentait ce matin, ses résultats semestriels provisoires.

À la Bourse de Paris, le titre Bull clôture en hausse de 5,56% à 4,75 euros. Les investisseurs sont rassurés. En effet, les résultats provisoires du groupe informatique au premier semestre 2006 et ses prévisions pour l'ensemble de l'année sont en ligne avec l'avertissement, qu'il a lancé en juin dernier. Par ailleurs, Bull annonce les premières mesures d'un plan d'action, pour améliorer sa rentabilité.

Au niveau des résultats semestriels provisoires publiés aujourd'hui, le chiffre d'affaires est en baisse de 2,2% par rapport au premier semestre 2005, à 559,2 millions d'euros. Comme évoqué en juin dernier, ce sont les mauvaises performances en Italie, où les dépenses d'investissement informatique sont en baisse, qui pénalisent le groupe informatique. Il faut aussi prendre en compte la baisse de l'activités "produits" sur un marché tendu. À l'inverse, les "services" poursuivent leur progression et dynamisent les prises de commandes. Elles sont en hausse de 21% au premier semestre, dont + 55% pour l'activité des "services". Autre source de satisfaction, la maintenance réduit au fil des mois, le rythme de sa décroissance.

Côté perspectives, Bull confirme que son résultat opérationnel devrait être supérieur à 8 millions d'euros au premier semestre 2006. Et il devrait s'établir pour l'ensemble de l'année entre 13 et 18 millions d'euros, comme annoncé le 13 juin, contre 40 à 45 millions d'euros prévu initialement. Les résultats et bilans définitifs seront présentés en octobre prochain.

Par ailleurs, le groupe qui est sur la voie d'un redressement amorcé il y a trois ans, continue ses efforts. Il a également présenté les premières mesures d'un plan d'action destiné à améliorer sa rentabilité. Cela inclut une réorganisation des ventes et de la recherche et développement, mais aussi un gel des salaires en France, une réduction de la rémunération des principaux managers, ou encore la formation-reconversion d'une partie du personnel dans l'hexagone pour limiter les coûts de sous-traitance. D'autres mesures sont à l'étude, elles seront annoncées au cours du second semestre, a indiqué Bull.

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