Philips a manqué les objectifs fixés par le marché au troisième trimestre 2006. Le groupe d'électronique néerlandais a en effet annoncé un bénéfice net de 4,24 milliards d'euros sur la période, en dessous des attentes des analystes, tandis que le bénéfice net comprend un produit exceptionnel de 4,24 milliards d'euros lié à la cession des activités de semi-conducteurs. Or, les analystes tablaient sur un bénéfice courant de 257 millions d'euros sur le trimestre.
Philips a également déçu sur son chiffre d'affaires. Celui-ci s'est inscrit à 6,31 milliards d'euros, en baisse sur an de 17% en raison de la cession des activités semi-conducteurs, mais en progression de 1% à périmètre comparable. Les analystes tablaient en moyenne sur un chiffre d'affaires trimestriel à périmètre comparable de 6,53 milliards d'euros.
Le groupe a nettement souffert sur ses marges, avec un résultat opérationnel de 25 millions d'euros. La marge opérationnelle s'est ainsi effondrée à 0,4% contre 5,6% un an plus tôt. Ces mauvaises performances en termes de rentabilité s'expliquent par des difficultés enregistrées dans l'activité d'écrans LCD du groupe. Cette activité, comptabilisé dans les résultats de Philips à travers la filiale LG Philips (détenue à 32,9 % par Philips) a pesé pour 85 millions euros dans le résultat opérationnel de Philips.
Le groupe a aussi dû enregistrer dans ses comptes une charges de 265 millions liée à un réévaluation des frais liés au règlement du problème de l'amiante. En revanche, les activités se trouvant au coeur de sa stratégie (éclairage, systèmes médicaux, applications domestiques) se sont améliorées.
A la Bourse d'Amsterdam, le titre cède 1,11% à 27,61 euros lundi en fin de séance.
Philips déçoit au troisième trimestre
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