Le conseil d'administration de la chaîne de restauration rapide belge a approuvé hier soir l'offre de rachat amicale de CDC Capital Investment. Le patron de Quick, Jean-Paul Brayer, a indiqué ce matin à l'agence AFP que son équipe dirigeante avaient conclu un accord définitif avec la Caisse des Dépôts en vue d'acquérir "conjointement" le groupe.
Le concours de la CDC est ce qui "nous a permis d'avoir accès à un prêt bancaire", a expliqué le directeur général de Quick, qui songeait déjà depuis deux ans à racheter son entreprise. A terme, l'équipe dirigeante de la chaîne, composée du comité exécutif et d'une vingtaine de salariés, devrait détenir environ 5% du capital, contre 95% pour la CDC.
L'opération prendra la forme d'un montage classique de type LBO (Leverage Buy Out). A cet effet, les termes de l'accord prévoient la création d'un véhicule d'acquisition financé par des fonds gérés par CDC Capital Investissement et Quick Restaurants SA, pour lancer une offre sur l'ensemble du capital de l'enseigne de fast-food à un prix par action de 37,8 euros, soit une valorisation de près de 800 millions d'euros.
"Ce véhicule déposera dès que possible auprès de la CBFA (l'autorité boursière belge, NDLR) un avis officiel d'OPA, accompagné d'un projet de prospectus et s'attend, sous réserve de l'obtention des autorisations réglementaires nécessaires, à ce que l'offre puisse débuter avant la fin de l'année", précise un communiqué commun.
Il aura donc fallu à peine quelques semaines de négociations à la Caisse des dépôts et consignations pour faire aboutir son offre d'achat amicale sur 100% du capital de la chaîne belge de fast-food. Hier soir, la société d'investissement GIB, propriété des holdings belges AvH et CNP (groupe Albert Frère), avait annoncé qu'elle cèderait les 57,42% qu'elle détient dans Quick.
Depuis plusieurs mois circulaient aussi des rumeurs médiatiques évoquant le nom du géant américain Burger King comme candidat potentiel au rachat de Quick. Mais pour l'heure, le pacte signé hier l'empêche de facto de s'immiscer dans la partie. Toutefois, le patron de Quick n'exclut pas un rapprochement dans quelques années. "La CDC n'a pas vocation à rester très longtemps", a-t-il déclaré hier, évoquant une durée de cinq ans. Ensuite, Quick sera sûrement "revendu à des industriels du secteur".
Quick accepte l'offre de rachat de CDC Capital Investissement
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