Iberdrola attaque Bruxelles sur le projet de fusion E.ON-Endesa

Alors que le gouvernement espagnol est en passe d'accepter la fusion de l'Allemand E.ON et de l'Espagnol Endesa, le site de la Cour européenne de justice révèle aujourd'hui que le groupe espagnol Iberdrola, concurrent d'Endesa, reste fermement opposé au projet.L'électricien espagnol a en effet porté plainte fin juillet auprès de la justice européenne contre le feu vert accordé par la Commission au mariage de l'allemand E.ON et de l'espagnol Endesa. Le groupe estime que l'autorisation de Bruxelles "méconnaît les risques sérieux" pesant sur la concurrence dans le marché européen de l'électricité.Pour le deuxième opérateur électrique espagnol, les services européens de la concurrence ont mené "une enquête biaisée et insuffisante" et le groupe pointe du doigt des "erreurs manifestes d'appréciation".Cette plainte intervient alors que le rachat d'Endesa par E.ON a été approuvé par la Commission européenne le 25 avril. Elle n'est pas la seule réaction négative à la fusion des deux groupes. Celle-ci avait surtout déclenché une levée de bouclier de la part du gouvernement espagnol, qui était favorable à un rapprochement d'Endesa avec le groupe gazier Gas Natural, afin de créer un géant espagnol.Mais l'attitude des autorités espagnoles est train d'évoluer. Et le sommet hispano-allemand qui se tient demain à Meerburg pourrait être l'occasion de l'annonce d'un accord entre les deux gouvernements sur le rachat d'Endesa par E.ON (voir ci-contre).
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