Gaz de France devrait prendre 12 % du gazoduc Medgaz

GDF entend rejoindre le tour de table de ce gazoduc entre l'Espagne et l'Algérie. Il comprend déjà le champion public du gaz algérien Sonatrach et les groupes énergétiques espagnols Cepsa, Endesa et Iberdrola.

Gaz de France (GDF) souhaite prendre 12 % de Medgaz, le gazoduc qui doit relier la côte est de l'Espagne à l'Algérie. Il rejoindrait ainsi le tour de table qui doit être constitué par la firme gazière publique algérienne Sonatrach (qui devrait prendre 30 %) par Cepsa (petrolier espagnol dont Total détient plus de 40 %) et par les électriciens hispaniques Endesa et Iberdrola.

La décision concernant ce projet d'investissement qui porte sur plus d'un milliard d'euros devrait intervenir en fin d'année pour une mise en service en 2009. Sonatrach est en effet l'un des plus gros fournisseurs de GDF. Le gazier tricolore importe 10 milliards de mètres cubes de gaz algérien aujourd'hui.

Le marché français est l'un des principaux débouchés de Sonatrach derrière le marché espagnol. Ce projet est d'autant plus important pour Gaz de France qu'il a d'autres projets communs avec Sonatrach en Algérie. Notamment dans l'exploration-production où GDF est actuellement en phase d'exploration de réserve dans le centre ouest de l'Algérie à Touat. La production de ce champs gazier devrait en effet transiter par le futur gazoduc.

De même, Gaz de France et Sonatrach souhaitent développer leur filiale commerciale commune (détenue à 50/50) spécialisée dans la vente de GNL, le gaz naturel liquéfié, aux Etat-Unis.

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