Au siège de l'UMP, Patrick Devedjian appelle à poursuivre la politique d'ouverture

Pour le nouveau président du conseil général des Hauts-de-Seine et secrétaire général délégué de l'UMP, le succès du premier tour des législatives montre que "l'ouverture doit être continuée et approfondie".

Alors que des personnalités comme Jean-Pierre Raffarin, Michel Barnier, Roger Karoutchi ou Christine Boutin continuaient de se rendre au siège de l'UMP, rue de La Boétie à Paris, le nouveau président du conseil général des Hauts-de-Seine et secrétaire général délégué de l'UMP, Patrick Devedjian, a pris la parole devant les journalistes pour se féliciter du premier tour des élections législatives "qui confirme l'élan des élections présidentielles".

"Il ne s'agit que d'un premier tour, a-t-il poursuivi au siège du parti. Il n'y a donc de place ni pour les arrogances, ni pour le triomphalisme". Le secrétaire général délégué de l'UMP voit par ailleurs dans ce scrutin l'accord des Français pour la démarche d'ouverture entreprise par le président Nicolas Sarkozy, il a donc souhaité que l'ouverture soit "continuée et approfondie", appelant également à des changements au sein de l'UMP.

L'ambiance ce soir au sein du parti qui a porté Nicolas Sarkozy au pouvoir n'était pas festive, faute de militants, partis soutenir leurs candidats dans les circonscriptions. Les têtes d'affiche de l'UMP qui ont rejoint le siège se sont engouffrées dans l'ascenseur du bâtiment en direction des étages, pour y mener des discussions dans une atmosphère "concentrée", confie un responsable.

Au siège, des responsables UMP se félicitent des résultats du premier tour, qui confirment la vague bleue UMP escomptée. Commentant l'abstention importante de ce scrutin, l'un deux estime que "les Français ont été très mobilisés pendant la campagne présidentielle et ont le sentiment que tout est déjà joué pour les législatives. Beaucoup ne se sont pas déplacés".

Parmi les militants UMP présents sur place, Pierre, étudiant en droit à la Sorbonne, et Pierre-Henri, étudiant en sciences éco à Paris-Dauphine, se félicitaient des résultats. "Les militants se trouvent ce soir dans les circonscriptions, mais nous avons pas fait campagne dans les universités, pas pour un candidat en particulier, explique le premier. Comme dans les facs, les étudiants viennent de toute la France, nous avons travaillé sur le projet législatif".

Pour le scrutin de ce soir, les deux jeunes militants se disaient très confiants, mais ils attendaient beaucoup de certaines circonscriptions test. "Nous aimerions voir tomber les vieux barons socialistes, lance Pierre-Henri. Par exemple dans la sixième circonscription du Pas-de-Calais. Nous y étions le week-end dernier, pour soutenir Frédéric Wacheux face à Jack Lang. Les derniers sondages étaient très serrés".

Pierre et Pierre-Henri soulignent toutefois que le nouveau président de la République, Nicolas Sarkozy, a désormais une obligation de réussite, "car parmi les classes moyennes, les citoyens nous disent souvent que c'est la dernière fois qu'ils font confiance à un homme politique".

Parmi les étudiants, les deux thèmes de campagne qui ont le plus retenu l'attention sont bien entendu la réforme des universités, mais aussi la lutte contre le chômage et le slogan "travailler plus pour gagner plus".

"Globalement, nous avons été bien reçus, même dans certaines facs dites de gauche. Les jeunes sont inquiets et ont envie que ça bouge", conclut Pierre.

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