Sarkozy propose "un nouveau pacte républicain" aux Français

Le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle a promis dimanche "un nouveau pacte républicain", alors que parallèlement sa rivale Ségolène Royal présentait les grandes orientations de son programme. Nicolas Sarkozy a également fait un pas vers la légalisation de l'euthanasie, jugeant qu'il y avait "des limites à la souffrance".

Le jour même où sa rivale socialiste Ségolène Royal présentait son "pacte présidentiel", le candidat UMP à la présidentielle Nicolas Sarkozy a proposé ce dimanche aux Français "un nouveau pacte républicain", devant les responsables de ses comités de soutiens locaux réunis à Paris.

"J'ai dit dès le début de la campagne que je voulais bâtir avec tous les Français un nouveau pacte républicain fondé sur la confiance et le respect", a dit Nicolas Sarkozy, au terme d'un discours prononcé à la Mutualité où étaient réunis ses comités de soutien. "Ce pacte sera mon engagement", a-t-il souligné. "Si je suis élu, il sera ma règle, mon exigence. C'est sur ce pacte que je demande à être jugé", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy a également fait un pas vers la légalisation de l'euthanasie, en jugeant qu'il y avait "des limites à la souffrance". "Quand j'entends les débats sur l'euthanasie, je veux me dire: 'les principes je les respecte, les convictions je les respecte', mais je me dis quand même au fond de moi qu'il y a des limites à la souffrance qu'on impose à un être humain", a-t-il déclaré dans un discours devant ses comités de soutien réunis à Paris.

"Je veux simplement qu'on aborde ces questions en partant moins des principes et plus de la souffrance", a-t-il insisté tout en marquant son "respect" pour les positions des "grandes religions de France". Pour le candidat de l'UMP, "on ne peut pas rester les bras ballants face à la souffrance d'un de nos compatriotes qui appelle à ce que ça se termine, tout simplement parce qu'il n'en peut plus".

La France interdit l'euthanasie, à la différence notamment de la Belgique ou des Pays-Bas. Une loi d'avril 2005 reconnaît toutefois le droit des malades à mourir dans la dignité.

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