Wall Street entraîne Tokyo et les marchés asiatiques en lourde baisse

L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé la séance de vendredi en lourde baisse de 2,09%, entraîné par Wall Street où l'inquiétude concernant l'économie américaine a été ravivée après des abaissements de recommandations sur le géant bancaire Citigroup. Les autres places asiatiques sont également dans le rouge.

Fin de semaine très difficile pour les Bourses mondiales. Dans le sillage de Wall Street jeudi soir et des Bourses européennes (dont Paris qui a perdu 2% jeudi), la Bourse de Tokyo clôt ce vendredi matin sur une mauvaise note. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé la séance en lourde baisse de 2,09%, entraîné par Wall Street où l'inquiétude concernant l'économie américaine a été ravivée après des abaissements de recommandations sur le géant bancaire Citigroup.

L'indice Nikkei 225, a clôturé en recul de 352,92 points (-2,09%) à 16.517,48 points. Il a perdu jusqu'à 2,94% en début de séance, mais a un peu limité les dégâts par la suite. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a pour sa part diminué de 35,61 points (-2,18%) à 1.600,17 points.

A Hong-Kong, la tendance était également très nettement orientée dans le rouge. L'indice Hang Seng, qui a ouvert sur une chute de 2,9%, termine en baisse de 3% à 30.468,34 points. Sydney a terminé en repli de 1,85%, Séoul de 2,12% et Wellington de 1,28%. Taïpei a fini la journée sur un plongeon de 3,39%.

A la clôture, L'indice composite de la Bourse de Shanghaï s'est replié de 2,31% à 5.777,81 points. A l'heure du déjeuner, Singapour reculait de 1,95%, Kuala Lumpur de 1,16% et Jakarta était pratiquement stable (+0,06%). Bombay se repliait modérément, d'environ 0,72%, dans la matinée.

A New York, le Dow Jones a connu jeudi soir sa quatrième plus forte baisse en pourcentage de l'année (-2,60%), tandis que le Nasdaq a lâché 2,25%. Les investisseurs ont été effrayés par une note émise par le courtier CIBC World Market. Ce dernier a abaissé sa recommandation sur le titre de Citigroup, indiquant que la banque américaine allait devoir trouver 30 milliards de dollars en capital, en vendant des actifs, en baissant son dividende ou en augmentant son capital.

"Les marchés pensaient que la base capitalistique des grandes institutions financières était intacte. Le fait que des craintes concernant le capital aient été évoquées a constitué une mauvaise surprise", commente Keijiro Kawasaki, analyste chez Mizuho Investors Securities, cité par l'Agence France Presse (AFP).

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.