Le déficit des comptes courants français continue à se creuser légèrement

Le déficit a atteint 2,8 milliards d'euros en janvier contre 2,7 milliards le mois précédent. Le solde commercial reste déficitaire, les investissements directs étrangers vers la France sont en recul et les investissements de portefeuille aussi.

Le déficit des comptes courants de la France s'est creusé à 2,8 milliards d'euros en janvier, en données corrigées des variations saisonnières, après 2,7 milliards (révisé) en décembre 2006 et 2,3 milliards en novembre, a indiqué la Banque de France.

Composante particulièrement suivie des comptes courants, le solde des biens s'est un peu amélioré en janvier avec un déficit de 2,7 milliards d'euros, après 3,1 milliards le mois précédent. Celui des voyages affiche une baisse de 0,5 milliard par rapport au mois de décembre mais reste positif à 0,6 milliard d'euros. L'excédent des revenus enregistre un recul de 0,3 milliard à 1,5 milliard. Déficit aussi pour les transferts courants, de 1,6 milliard d'euros en janvier, en légère amélioration sur le mois précédent (1,8 milliard).

Le compte financier fait apparaître des entrées nettes de 21,3 milliards d'euros, après des sorties nettes de 24,5 milliards en décembre 2006. Les investissements directs français à l'étranger ont atteint 8,2 milliards (après 18,3 milliards en décembre), dont 3,7 milliards d'opérations en capital social principalement vers les États-Unis, note la Banque de France. En sens inverse, les investissements directs étrangers en France connaissent une baisse de 1,2 milliard par rapport à décembre, mais "se maintiennent à un haut niveau" (5,1 milliards d'euros), presque exclusivement du fait d'opérations de prêts et de flux de trésorerie de sociétés non résidentes en faveur de leurs filiales résidentes.

Les investissements de portefeuille donnent lieu à des entrées nettes de 13,6 milliards, contre 26,2 milliards en décembre. Les résidents, vendeurs nets de titres étrangers en décembre 2006, ont repris leurs achats, mais "à un rythme modéré" (5,0 milliards, essentiellement sous forme d'obligations).

Pour leur part, les non-résidents ont acheté des titres français à hauteur de 18,7 milliards, après 18,1 milliards en décembre, dont 6,9 milliards d'actions et titres d'OPCVM, 8,4 milliards d'instruments du marché monétaire, mais seulement 3,4 milliards d'obligations.

Les "autres investissements" dégagent des entrées nettes de 12,8 milliards d'euros en janvier 2007, après des sorties nettes de 36,0 milliards d'euros en décembre 2006. En particulier, l'endettement net des institutions financières monétaires s'accroît de 19,7 milliards, "montant un peu supérieur à leurs achats nets de titres étrangers au cours du mois".

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