Schneider Electric soigne son image. Le groupe spécialisé dans les équipements et automatismes électriques vient d'annoncer avoir signé le pacte écologique de Nicolas Hulot, devenant ainsi la première entreprise industrielle signataire.

Par là-même, l'entreprise s'engage à intégrer dans sa politique d'entreprise la majorité des 10 objectifs proposés par Nicolas Hulot (organiser la baisse de la consommation énergétique, sortir du tout routier dans les transports, concevoir les produits industriels pour qu'ils durent, etc..)

Cet engagement ne se résume pas toutefois à de bonnes paroles. Schneider Electric se doit de mettre en accord sa politique industrielle et ses actes. Or le groupe s'emploie à promouvoir une offre d'"efficacité énergétique", qui lui a permis de générer près de 2 milliards d'euros en 2006. En clair, il propose des solutions permettant aux entreprises de réduire leurs dépenses énergétiques (de 10 % à 30 %) tout en leur assurant l'accès à une électricité de qualité.

Or si les industries très consommatrices d'énergie, à l'instar de l'aluminium, sont déjà en pointe en matière d'économies d'énergie, celles dont la consommation énergétique est moyenne (brasseurs, assemblage, etc.) ou les collectivités locales peuvent faire beaucoup mieux et doivent être convaincues.

Au-delà, Schneider Electric assure dans un communiqué qu'il s'est engagé dès 1996 dans une démarche prenant en compte l'environnement dans son fonctionnement interne, notamment en améliorant l'efficacité énergétique de ses sites, en pratiquant l'éco-conception ou l'éco-production ou encore en dévleoppant la sensibilité ) l'environnement de ses collaborateurs et partenaires. Ainsi, le groupe s'est-il fixé comme objectif de réduire de 10% d'ici fin 2008 le niveau de consommation énergétique par employé dans ses sites de production.