A la clôture, le CAC 40 reste dans le rouge, reculant de 0,65% à 5.574,56 points. Dans un marché baissier, tiré par les mauvaises performances en particulier d'Alstom, Mittal Steel, Vallourec et Total, Peugeot tire toutefois son épingle du jeu. Le titre du constructeur automobile termine la séance en hausse de 2,01%. Le groupe Peugeot profite d'un relèvement de recommandation de la part de la banque Citigroup. Il a aussi atteint ses objectifs de vente de 200.000 véhicules en Chine. En revanche, Renault abandonne 1,51% à 91,20 euros.

En revanche, Alstom plie de 4,88% à 99,40 euros marquant la plus forte baisse de l'indice.

Mittal Steel chute pour sa part de 2,95% à 30,65 euros. Le marché s'inquiète de nouvelles velléités d'acquisitions de la part du groupe. Le numéro un mondial de la sidérurgie serait en effet susceptible de prendre le contrôle de l'exportateur indien de minerai de fer Sesa Goa, selon la presse locale. Par ailleurs, Mittal Steel est pénalisé par la dégradation de Credit Suisse, hier, plus prudente sur le secteur sidérurgique.

Total et Vallourec sont quant à eux pénalisés par la baisse du prix du baril, favorisée par un hiver particulièrement doux. Total recule de 2,02% à 53,45 euros et Vallourec, spécialiste des tubes sans soudure (oléoducs, notamment) plie de 4,71% à 208,40 euros.

Suez pour sa part ne réagit plus à la spéculation. Le titre du groupe d'énergie et de services aux collectivités affiche sa deuxième séance consécutive de baisse, après avoir été porté par des rumeurs de rachat de la part de François Pinault. Suez recule de 0,05% à 39,75 euros à la clôture. Ce malgré le fait que l'Autorité des Marchés Financiers (AMF), saisie par Suez, confirme que François Pinault prépare bel et bien une OPA sur la société présidée par Gérard Mestrallet. L'AMF va d'ailleurs fixer très prochainement une date butoir à l'investisseur breton pour qu'il clarifie ses intentions. Suez serait en train par ailleurs d'étudier une autre option en cas d'échec de son projet de fusion avec Gaz de France. De son côté, GDF se reprend en fin de séance et gagne 0,20% à 34,95 euros.

Parmi les autres plus fortes baisses de l'indice CAC 40 à la clôture, on note par ailleurs EDF, qui recule de 1,93% à 53,25 euros. EADS abandonne 1,84% à 25,62 euros, malgré le fait que sa filiale Airbus serait sur le point de remporter une commande de cent A320 auprès de la compagnie aérienne malaisienne à bas prix AirAsia. EADS n'a toutefois pas confirmé cette information.

Par ailleurs, le groupe de diagnostic bioMérieux affiche la plus forte hausse du SRD, gagnant 3,54% à 54,40 euros.