EADS dément la vente de sa participation dans Dassault

EADS n'étudie pas la vente de sa part dans Dassault, affirme Louis Gallois. Le Financial Times de ce vendredi avançait pourtant que le conseil d'administration d'EADS entamerait des discussions pour savoir si le groupe aéronautique devait vendre 46% de sa participation dans le fabricant de jets privé et du Rafale.

Le groupe européen EADS "n'étudie pas la vente de sa part dans Dassault", contrairement à une déclaration attribuée ce vendredi au co-président allemand Tom Enders par le Financial Times, a déclaré à l'AFP le co-président français du groupe, Louis Gallois. "Cette question n'est pas à l'ordre du jour du conseil d'administration d'EADS et une telle cession serait de toute façon soumise au feu vert de l'Etat français", a-t-il déclaré en marge du salon aéronautique du Bourget, au sujet de la participation de 46,3% d'EADS dans Dassault Aviation.

Pour enfoncer le clou, le groupe européen de défense et d'aéronautique a également publié un démenti indiquant que "Tom Enders et Louis Gallois, présidents exécutifs d'EADS, souhaitent préciser que la cession de la participation d'EADS dans Dassault Aviation n'est pas actuellement étudiée par le conseil d'administration d'EADS, ni à l'ordre du jour".

La vente des 46% que la maison-mère d'Airbus détient dans le capital du fabricant de jets était évaluée à 3,7 milliards d'euros. Ce qui aurait représenté une aubaine pour le groupe, qui peine en ce moment à financer ses programmes de développement.

Le président de Dassault Aviation, Charles Edelstenne, avait déclaré le 15 juin qu'une éventuelle cession par EADS de sa participation dans le groupe ne serait pas de nature à déstabiliser l'entreprise. "Il n'y a pas de signe donné par EADS qu'il souhaite vendre. S'ils voulaient vendre, nous regarderions à quel prix et si ça vaut la peine que nous achetions dans la mesure où aujourd'hui nous n'avons aucun risque. La société est contrôlée à plus de 50% (par la famille Dassault), ce qui fait que qui que ce soit qui achète, il ne pourra pas troubler le management", avait observé Charles Edelstenne.

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