Boursorama profite à plein de la volatilité des marchés financiers

Le résultat net a grimpé de 35 % au premier trimestre, à 11,2 millions d'euros. Le groupe a exécuté 1,7 million d'ordres de Bourse. Les résultats ont également bénéficié de la réorganisation de l'activité au Royaume-Uni.

Avant de monter à plus de 6.000 points début mai, retrouvant ainsi son niveau de décembre 2000, l'indice CAC 40 avait joué au yo-yo au premier trimestre, jusqu'à tomber à 5.700 points. Mais cette volatilité, et celles des autres places européennes, a profité à Boursorama (groupe Société Générale), les investisseurs vendant et rachetant des actions à bon compte. La société a clos les trois premiers mois de l'année sur un bénéfice net en hausse de 35 %, à 11,2 millions d'euros, pour un produit net bancaire en augmentation de 34,8 %, à 53,1 millions.

Principal moteur de cette performance, l'activité de courtage: Boursorama a exécuté 1,7 million d'ordres, soit un nombre similaire au record enregistré au premier trimestre 2006. Conséquence, la branche de courtage représente 47 % du produit d'exploitation total, ressorti à 68,2 millions d'euros, en croissance de 31 %.

Les résultats ont également bénéficié de la réorganisation de l'activité au Royaume-Uni avec, entre autres, la vente du courtier britannique Squaregain, et d'une activité toujours dynamique en Espagne.

Enfin, Boursorama Banque "est en ordre de marche", affirme le groupe. D'abord spécialisé dans le courtage et la diffusion d'informations financières, Boursorama avait étendu son activité à la banque en février 2006, via le rachat de Caixa Bank France. Au cours du premier trimestre 2007, Boursorama a mis la dernière touche à l'organisation de cette nouvelle division, baptisée Boursorama Banque. Cette dernière est parvenue à conserver la majorité des encours clientèle de Caixa Bank France.

En sens inverse, Boursorama a cédé Caixa Gestion à Société Générale Asset Management. Non seulement la gestion était une activité périphérique de Boursorama mais le groupe souffrait d'une absence de taille critique dans ce métier, avec 419 millions d'euros d'encours de gestion seulement.

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