Les réassureurs solides face à la tempête Kyrill

Le sinistre aura un impact significatif sur les résultats des réassureurs puisqu'il s'agit de la troisième tempête la plus coûteuse en Europe. Mais ces derniers ont les moyens financiers d'y résister, indique Moody's.

Il n'y a pas péril en la demeure: c'est le ton de la note publiée aujourd'hui par l'agence de notation Moody's au sujet de l'impact de la tempête Kyrill sur les compte des réassureurs. Le coût des dommages provoqué par le sinistre qui s'est abattu sur l'Europe du nord les 18 et 19 janvier derniers revenant à la charge des réassureurs ressort à 5 milliards d'euros en moyenne, rappelle Moody's. Les estimations des différents établissements concernés s'étagent en effet de 2,5 à 8 milliards d'euros.

Certes, le surcoût lié à la tempête - la troisième la plus coûteuse en Europe - aura "un impact significatif" sur les résultats de certains réassureurs, notamment les sociétés impliquées en Allemagne, pays durement touché, mais resteront "gérables" compte tenu de leur "solidité capitalistique" et leur "capacité à dégager des bénéfices", explique Moody's. Dès lors, l'agence n'envisage pas de modifier les notes de crédit de sociétés concernées, qu'il s'agisse des assureurs ou des réassureurs, ou de modifier sa perspective sur le secteur de la réassurance.

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