"L'information reçue est sans fondement et nous opposons notre démenti à de tels développements". Le groupe indien Tata Steel a réagi sans tarder aux informations selon lesquelles il pourrait relever son offre sur le groupe anglo-néerlandais Corus.

Citant "des personnes dans la confidence", le quotidien The Economic Times rapportait ce matin que Tata Steel pourrait relever son offre jusqu'à 600 pence l'action, après un premier effort à 530 pence pour observer la réaction du brésilien CSN (Companhia Siderurgica Nacional), son concurrent qui convoite également Corus. A 600 pence l'action, Corus serait valorisée à 11,1 milliards de dollars (8,57 milliards d'euros).

Le démenti officiel n'a pas empêché l'action Corus d'atteindre un nouveau plus haut depuis mars 2000. A la mi journée, elle gagnait 1% à 543 pence à la Bourse de Londres, après avoir pris jusqu'à 2,4 % à 550,5 pence. Dans le même temps, le titre Tata Steel reculait à la Bourse de Bombay de 2,6 % à 463,25 roupies.

Corus est l'objet d'une bataille boursière depuis octobre dernier, lorsque Tata Steel a présenté une proposition à 455 pence. Ce dernier s'est fait contrer depuis par CSN, qui est aujourd'hui le mieux disant avec une offre à 515 pence. Conformément à la réglementation britannique, Tata et CSN ont jusqu'au 30 janvier pour faire connaître leurs intentions. Le 22 décembre, la Commission européenne a donné son feu vert à l'OPA de Tata Steel. Corus, qui joue la surenchère a reporté sine die son assemblée générale prévue le 20 décembre.