La présidence de la SNCF, Anne-Marie Idrac, était l'invité ce matin de Radio Classique pour le Grand Témoin, en association avec La Tribune. Avec une activité chargée, portée par le lancement du TGV Est, ce dimanche.

Pas question pour autant de concentrer la SNCF sur le seul TGV, même si en termes de volume de voyageurs transportés et de ponctualité, cette activité est devenue la référence à atteindre pour toutes celles de l'opérateur ferroviaire public français.

Pas question en effet pour Anne-marie Idrac de renoncer au transport régional de voyageurs, à la logistique et bien sûr au fret. "Ce dernier représente un quart de notre chiffre d'affaires" a ainsi souligné la patronne de la SNCF. Mais ce secteur étant désormais ouvert à la concurrence (qui a pris 2% du marché), les cheminots doivent se mobiliser pour "éviter de regarder passer les trains des autres".

C'est une restructuration de grande ampleur que doit mener à cet égard la SNCF dont l'activité fret perd beaucoup d'argent. Son objectif est d'avoir réussi son redressement à l'horizon 2010. Cela passera par des concessions de la part des cheminots en terme d'organisation.

Enfin, sur la question du service minimum, en pleine actualité, Anne-Marie Idrac rappelle qu'un accord a été conclu pour avancer sur la question en décembre 2004 ("par mon prédécesseur, Louis Gallois"), mais qu'il est temps d'aller plus loin "pour le bénéfice de nos clients". Cela inclut de mettre en place un plan d'urgence si nécessaire pour que ce service minimum soit assuré.