Depuis des semaines, Moscou met la pression sur le groupe pour contraindre TNK-BP, une coentreprise russo-britannique, de vendre 62,7% de ses parts dans le gisement de gaz géant de Kovykta, en Sibérie, pour un montant proche d'un milliard de dollars, d'après une source proche du dossier. D'après le Wall Street Journal, les négociations pourraient aboutir ce vendredi, et BP et Gazprom entameraient alors un autre round pour former une joint-venture de 3 milliards de dollars( 2,2 milliards d'euros).

Pour arriver à leurs fins, les autorités de régulations russes ont menacé le groupe britannique de lui retirer sa licence d'exploitation. Ce vendredi, un accord pourrait être signé, exemple de l'inclinaison du Kremlin à confisquer aux compagnies étrangères, le contrôle des actifs "stratégiques" de la Russie.

Le gisement de Kovykta est considéré comme l'un des plus prometteur du pays, notamment pour l'approvisionnement du marché asiatique. Déjà, il y a 6 mois, la compagnie Shell avait revendu à Gazprom le contrôle de Sakhaline 2, un projet énergétique à l'extrême Est de la Russie, après que les autorités ne l'ai menacé de fermer sa joint-venture pour cause de violation des lois environnementales.