Triomphe d'Internet pour le 1er jour des soldes

Les sites Web s'imposent comme de véritables concurrents des magasins classiques, y compris durant les soldes. Des frais de gestion moins élevés leur permettent d'offrir des rabais allant jusqu'à 90%.

Les soldes d'été ont démarré ce matin dans près de 80 départements, pour une durée comprise entre 4 et 6 semaines. Comme d'habitude, les acheteurs, essentiellement des femmes, étaient à pied d'oeuvre dès l'ouverture des magasins afin de pouvoir emporter le ou les articles repérés les jours précédents.

Mais pour éviter la cohue, nombreuses sont les clientes à avoir choisi de faire leurs achats sur Internet. Certains sites, victimes de ces assauts, ont d'ailleurs dû déclarer forfaits. Saturés par les demandes d'accès, ils n'ont pu ouvrir. "C'est de la folie ce qui se passe sur Internet! Les gens achètent énormément depuis le début des soldes à 08h00", a commenté pour l'AFP Catherine Barba, fondatrice de la galerie marchande Cashstore, qui fédère 460 sites de commerce (La Redoute, 3Suisses, Camif, Quelle, ...).

"Ca cartonne! En une heure et demi, nous avons eu 200 commandes", s'est félicité pour sa part Stéphane Treppoz, président du site Sarenza, leader dans la vente de chaussures sur Internet. Sarenza espère vendre jusqu'à 4.000 paires de chaussures au premier jour des soldes, contre 300 en moyenne. Quant au panier moyen d'achat des internautes, il était de 125 euros aujourd'hui mercredi, contre 75 euros un jour ordinaire, selon Cashstore.

Cette ruée sur Internet à l'occasion des soldes ne doit pas faire oublier les consignes de vigilance, lesquelles sont identiques que vous effectuiez vos achat en ligne ou dans un magasin. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) met particulièrement en garde contre les fausses ristournes. Lors des soldes d'hiver, les contrôles ont révélé que plus d'un tiers des rabais accordés étaient en fait des fausses ristournes.

Les clients qui avaient choisi les grands magasins parisiens comme terrain de chasse aux bonnes affaires ont été témoins de la grogne d'une partie du personnel de ces grandes enseignes de la capitale. Réunis à l'appel de la CGT, de FO et de la CFTC, des salariés des Galeries Lafayette et du Printemps ont manifesté leur mécontentement quant à leur conditions de travail (bas salaires, précarité de l'emploi et horaires extensibles).

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