C'est un des derniers résultats du CAC 40: le gazier français affiche un bénéfice en progression de 29% sur 2006 à 2,3 milliards d'euros, contre 1,78 milliard en 2005. Son résultat opérationnel progresse quant à lui de 28% pour s'établir à 3,6 milliard d'euros, contre 2,82 milliards sur l'exercice précédent.

"Toutes les activités du groupe contribuent aux résultats 2006, qui constituent, à ce jour, les meilleures performances opérationnelles de Gaz de France", a toutefois souligné le PDG du groupe, Jean-François Cirelli, dans un communiqué publié ce matin.

Le groupe indique par ailleurs que 2007 sera une "année de consolidation", en raison de la douceur de l'hiver qui s'achève. "L'hiver le plus chaud depuis 50 ans, ce qui pèse sur l'activité et sur les prix de marché des premiers mois de 2007", précise le communiqué.

Malgré ce début d'année "marqué par un climat et des conditions de marché difficiles", le groupe se dit cependant "confiant dans ses fondamentaux", et table pour 2007 sur un excédent brut d'exploitation "en ligne" avec celui de 2006. Gaz de France ajoute qu'il "ne remet pas en cause à ce stade" les objectifs de croissance de l'excédent brut d'exploitation qu'il s'est fixés, à savoir une hausse de 10% en moyenne par an sur la période 2005-2008.

La compagnie a par ailleurs proposé d'augmenter ses dividendes de 62% à 1,10 euro par action, après avoir enregistré une augmentation de 21% de son excédent brut d'exploitation à 5,15 milliards d'euros. Des augmentations en lignes avec les prévisions du groupe et des analystes. GDF précise que "pour les années à venir, le taux de distribution des dividendes ne sera pas inférieur à 50% du résultat net".

Enfin, le groupe français insiste une nouvelle fois sur la pertinence d'un rapprochement avec Suez, en soulignant que l'intérêt stratégique est renforcé par les "évolutions de la politique énergétique européenne et la consolidation du secteur".

En début de matinée, l'action cède 0,86% à 33,58 euros à la Bourse de Paris.