Monsanto relève ses perspectives pour 2007

L'américain Monsanto, numéro un mondial des semences, vient de réviser à la hausse ses perspectives pour l'exercice 2007 après que la demande en biocarburant et en alimentation animale a entraîné un bond des cultures de maïs aux Etats-Unis. Désormais, le groupe anticipe un bénéfice par action compris entre 1,75 et 1,80 dollar au lieu de 1,60 à 1,65 dollars initialement.

L'américain Monsanto, numéro un mondial des semences, vient de réviser à la hausse ses perspectives pour l'exercice 2007 après que la demande en biocarburant et en alimentation animale a entraîné un bond des cultures de maïs aux Etats-Unis. Désormais, le groupe anticipe un bénéfice par action compris entre 1,75 et 1,80 dollar au lieu de 1,60 à 1,65 dollars initialement.

"Nous avons une performance extraordinaire dans une année extraordinaire pour l'agriculture", a résumé le directeur général de Monsanto, Hugh Grant. Le premier semencier mondial vient en effet de relever ses perspectives pour l'exercice en cours (clos fin août). Le groupe américain table désormais sur un bénéfice par action de 1,75 à 1,80 dollar par action, contre 1,60 à 1,65 anticipé initialement. L'annonce a propulsé en séance le titre Monsanto à son plus haut niveau depuis 10 ans (+7,2% à 67,86 dollars).

Les gains de parts de marché du semencier dans le maïs génétiquement modifié, face à ses concurrents comme l'américain Dupont, explique l'essentiel de la révision à la hausse des prévisions de groupe, a expliqué son porte-parole. Monsanto a ainsi cultivé 15% d'acres supplémentaires aux Etats-Unis alors que la semence de maïs se négocie à un tarif record depuis 10 ans, à la faveur de la demande croissante d'éthanol et d'alimentation animale.

Par ailleurs, Monsanto France a indiqué n'être "pas surpris" de la décision du gouvernement français de ne pas suspendre son maïs transgénique MON810. "Dans les pays où il est autorisé, le MON 810 est cultivé sur des millions d'hectares depuis 10 ans à l'entière satisfaction des agriculteurs sans qu'aucun incident sanitaire ou environnemental n'ait été mis en évidence scientifiquement", a précisé la filiale française dans un communiqué après la récente décision du gouvernement de ne pas suspendre cet OGM, contrairement à l'Allemagne.

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