La Libye en négociation pour acheter des rafales à la France

Tripoli et Paris sont actuellement en discussion sur la vente de 13 à 18 avions de combat Rafale de Dassault, pour un montant évalué à 2,5 milliards d'euros. Après l'embargo militaire subi entre 1986 et 2004, ces acquisitions s'inscrirait dans la continuité stratégique de la Libye, qui dispose de Mirages F1.

Selon nos sources, la décision n'a pas encore été prise. Mais les négociations se poursuivent assidûment entre la Libye et la France sur l'achat d'avions de combats Rafale. La vente de ces chasseurs français fabriqués par Dassault Aviation porte sur 13 à 18 appareils et est évaluée à 2,5 milliards d'euros, selon le Journal du Dimanche (JDD) publié ce matin.

"Signé il y a plus d'un mois et annoncé à l'occasion du salon aéronautique de Tripoli Lavex (du 4 au 6 décembre), le contrat portant sur la remise en vol de 12 Mirage F1 libyens d'un montant de 100 millions d'euros environ, pourrait laisser la porte ouverte à une vente rapide d'avions de combat Rafale (Dassault Aviation) à la Libye", indiquait La Tribune le mois dernier. Nos colonnes rapportaient également en octobre que la France avait autorisé l'exportation de programmes d'armement en Libye, et qu'elle visait 20% du marché de l'armement libyen, avec notamment des programmes tels que le Tigre - hélicoptère produit par Eurocopter, division d'hélicoptères d'EADS - et le Rafale.

Si cette vente se concrétisait, la Libye deviendrait le premier client étranger du Rafale, qui connaît des difficultés à l'export. Dassault a démenti ces derniers mois des informations selon lesquelles il négociait la vente de Rafale au Brésil et au Maroc. Selon le JDD, le groupe britannique British Aerospace - qui aurait proposé une remise aux normes européennes des vieux MiG de la Libye - ainsi que la Chine et la Russie avaient fait des offres concurrentes à Tripoli. Le JDD cite à l'appui du choix en faveur du Rafale, notamment, la "coopération stratégique excellente" entre les deux pays.

La Libye doit rattraper le retard engendré par l'embargo militaire qu'elle a subi entre 1986 et 2004. Son armée de l'air est équipée de Mirage F1. Pour cette raison, l'achat de Rafale "s'inscrirait dans une certaine continuité stratégique", écrit le JDD.

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