Le pétrole reflue dans l'espoir d'une résolution de la crise iranienne

L'Iran se dit optimiste sur la libération des marins britanniques. Les cours reculent dans l'espoir d'un dénouement de la crise.

L'avancée des négociations diplomatiques entre Téhéran et Londres, suite à la capture de 15 soldats britanniques par l'Iran le 23 mars, fait refluer les cours du pétrole. Le contrat mai sur le brut léger américain perd au Nymex, à New York, 1,04 dollar, soit 1,58% à 64,90 dollars après un point bas à 64,73 dollars. Le Brent de mer du Nord perd 1,18% à 67,93 dollars. La veille, les cours avaient touché un plus haut depuis sept mois à Londres, à 69,58 dollars. L'annonce par le département américain de la disparition depuis plusieurs semaines d'un ancien agent du FBI en Iran avait alors attisé la hausse.

Aujourd'hui, ce sont les propos rassurants tenus par le Premier ministre britannique qui ont contribué à la détente. "S'ils veulent résoudre (la crise) diplomatiquement, la voie est libre", a déclaré Tony Blair, ajoutant que les "deux prochains jours" seraient cruciaux dans la résolution de cette crise. De son côté, lundi soir, Ali Larijani, le secrétaire du conseil de Sécurité nationale suprême de l'Iran avait déclaré vouloir résoudre l'affaire par la diplomatie et sans procès.

Le marché redoute que l'Iran, quatrième exportateur mondial de pétrole avec 2,5 millions de barils livrés par jour, ne cesse ses approvisionnements ou qu'il ne bloque le détroit d'Ormuz, entre l'Iran et Oman, par lequel transite près de 25% du pétrole mondial. A l'inverse, en cas d'issue favorable, certains consultants à l'instar de Global Insight, tablent sur un recul pouvant aller jusqu'à 60 dollars le baril.

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