Citant un membre du conseil de surveillance d'Allianz et des milieux bien informés proche de la SocGen, l'hebdomadaire allemand indique que les deux groupes réfléchissent à une vaste coopération qui pourrait être cimentée par un échange de participations.
La banque française pourrait même récupérer le contrôle de certaines activités de la Dresdner, et notamment de sa filiale Dresdner Kleinwort (Drk) en contrepartie de son petit pôle assurance. Allianz obtiendrait également le circuit de distribution de la Société Générale pour vendre ses produits. L'opération aurait l'avantage pour la banque française de lui offrir le marché allemand, pour l'assureur de lui donner un nouveau circuit de distribution en France.
Allianz comme la Société générale ont refusé de commenter. Les milieux bien informés doutent toutefois clairement qu'un tel projet puisse rééllement exister. La capitalisation boursière du premier assureur européen dépasse les 75 milliards d'euros, celle de la banque française tourne autour des 65,5 milliards.
En début de matinée, c'étaient déjà des rumeurs de cession imminente de Dresdner Kleinwort aux banques d'affaires américaines Morgan Stanley ou JP Morgan qui ont encore poussé le titre du premier assureur européen à un niveau proche de son record, après celles du début de semaine qui parlaient d'une cession complète de la Dresdner.
Les analystes toutefois sont partagés sur l'interprétation à faire des informations qui bruissent sur le marché. Il est évident qu'Allianz cherche "activement" à vendre sa filiale Dresdner, note Konrad Becker de Merck Finck. Merrill Lynch, dans une note de recherche, juge en revanche une vente de Dresdner Bank telle quelle improbable.
Mais il est clair qu'au vu des transformations en cours dans le monde bancaire européen, l'assureur allemand passe actuellement au crible toutes les stratégies possibles quitte à lancer des ballons d'essai sur le marché pour tester ses réactions. La plupart des analystes ne croient pas toutefois à une cession complète de la Dresdner.
Michael Diekmann, président du directoire d'Allianz, insiste depuis longtemps sur l'avantage du concept de bancassurance et une cession de sa banque de détail ne serait plausible qu'à condition qu'il trouve un partenaire financier de remplacement. D'autant qu'il commence tout juste à tirer les fruits de sa fusion.
Il a en tout cas un nouveau motif de satisfaction puisque, d'après une étude de BBDO Consulting et l'université allemande de Witten/Herdecke, la marque Allianz a remplacé Deutsche Telekom au classement des marques allemandes les plus prisées. Sa valeur aurait progressé de 11% à 23,9 milliards d'euros en 2006.
Allianz négocierait une alliance avec la Société Générale
|
1
GéoLean attend une nouvelle dynamique de son « Doing Center»
2
WorldCom et Qwest dans la ligne de mire de la SEC
3
À quoi sert l’État actionnaire ?
4
L'activité économique de la France stabilisée en septembre à -5% de son niveau d'avant-crise
5
Shanghai Automotive crée le plus grand groupe chinois automobile
-
Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !