Le record atteint par l'activité des fonds français de capital-investissement, avec 10,1 milliards d'euros investis en 2006, soit une hausse de 25,9%, est premièrement attribuable aux rachats par endettement et deuxièmement aux transmissions d'entreprise, qui progressent de 28,4% à 8,075 milliards d'euros. Ces deux catégories d'investissement représentent 79% des montants alloués.

Par comparaison, le capital-développement, qui permet de soutenir le développement d'une société existante, n'a crû que de 18,1%, à 1,057 milliard d'euros, en 2005. Le capital-risque, qui consiste à accompagner financièrement une jeune société à fort potentiel de développement, affiche une hausse limitée de 11,4% à 536 millions d'euros. Le nombre d'entreprises non cotées qui ont bénéficié de ces investissements atteint 1.376, en hausse de 9,8%. Environ 84% d'entre elles sont françaises.

L'enquête, menée conjointement par l'AFIC et le cabinet de conseil PricewatherhouseCoopers, souligne également que 79% des entreprises concernées comptent moins de 250 salariés et 65% moins de cent.